Donald Trump comparé à Adolf Hitler en couverture de “Stern”, célèbre magazine allemand

Donald Trump comparé à Adolf Hitler en couverture de “Stern”, célèbre magazine allemand

« Son combat », le bras levé dans la posture du salut nazi, et vêtu du drapeau américain comme d’une toge. Sur la couverture de son édition à paraître jeudi 24 août, le très populaire magazine allemand Stern étrille Donald Trump en le comparant à Adolf Hitler.

« Néo-nazis, Ku-Klux-Klan, racisme: comment Donald Trump attise la haine aux Etats-Unis », peut-on lire sur la manchette du journal, qui consacre cette semaine sa Une aux événements de Charlottesville, où les affrontements entre manifestants anti-racistes d’un côté, et suprémacistes blancs, membres du KKK, et néo-nazis de l’autre, ont dégénéré.

Le message est d’autant plus fort que la loi allemande est particulièrement stricte concernant les rappels à la période nazie. Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale toute reproduction ou promotion de signes liés à cette partie de l’histoire dans l’espace public sont ainsi passibles d’une lourde amende… à quelques exceptions près: dans le cas de la lutte contre le nazisme, dans les arts, les sciences et l’enseignement. Une juridiction qui permet donc à l’hebdomadaire allemand de représenter (de façon plus ou moins parodiée) le président américain avec plusieurs références au dictateur allemand.

Ce n’est pas la première fois que Donald Trump est moqué et critiqué par la presse allemande. Le 18 août dernier, c’est l’hebdomadaire Der Spiegel qui le représentait vêtu du costume du Ku-Klux-Klan.

Les volte-faces de Donald Trump, qui, après avoir renvoyé les manifestants dos-à-dos, puis condamné les suprémacistes blancs, est revenu sur ses propos (pour la plus grande joie de l’ancien leader du KKK), ont été abondamment critiqué aux Etats-Unis et dans le monde.

Nombreux sont ceux qui ont accusé le président de promouvoir la haine et le racisme, confortés par les soutiens controversés qu’il avait déjà reçu pendant sa campagne, ainsi que par son décret anti-immigration et son projet de mur à la frontière mexicaine