Après la fatwa des relations sexuelles après la mort, voilà celle qui autorise la pédophilie

Après la fatwa des relations sexuelles après la mort, voilà celle qui autorise la pédophilie

Une fatwa en chasse une autre. Ces avis religieux descendent du ciel (paraboles) les unes après les autres comme des météorites.

Après la fatwa qui autorise les hommes à avoir des rapports sexuels avec leurs épouses décédées, jusqu’à six heures après leur mort et après celle du cheikh Saâdeddine El-Hilali,qui a fait le bonheur des adeptes de « Bacchus » en décrétant qu’il est «halal de boire de la bière ou du vin de dattes, tant qu’on n’est pas ivre.»

Et après celle du Cheikh Abdul Aziz bin Abdullah  qui, dans sa fatwa, indique qu«il est nécessaire de détruire toutes les églises du Moyen Orient»;  Un autre dignitaire religieux saoudien, Cheikh Raed Al Karani,  a décrété une fatwa rendant licite l’assassinat du président syrien Bachar Al-Assad et avant lui Cheikh Karadhaoui avait émis décret religieux  autorisant l’assassinat de Mouammar Kadhafi.

Il ne faut pas oublier la plus farfelue de toutes, émise par deux professeurs de l’Université d’Al Azhar, qui affirment que la seule façon permise pour un homme de se retrouver seul avec une collègue de travail est de la téter tout comme il est permis aux hommes d’autoriser leurs amis qui leur rendent visite en leurs domiciles à téter le sein de leurs épouses et ainsi devenir des frères de lait.

Sans oublier aussi la fatwa de feu Ibn Baz, affirmant que c’est le soleil qui tourne autour de la Terre et non le contraire, que celle-ci est plate et que tout avis contraire relève d’un «vaste complot occidental contre le monde musulman ».

« Eviter le contact avec des bananes et des concombres »

Celle à qui on peut donner la palme de la plus ridicule est celle d’un religieux égyptien, qui interdit aux femmes de toucher aux bananes et aux concombres, à cause de leur forme… phallique.

Un dignitaire qui réside en Europe a déclaré que « les femmes ne doivent pas être en contact avec des bananes et des concombres afin d’éviter toute pensée sexuelle. »

Le cheikh sans nom, qui est mis en vedette sur le site islamiste el-Senousa, ajoute encore : « si les femmes souhaitent manger ces aliments, il faut qu’un tiers soit découpé en petits morceaux , de préférence par un mâle de leur famille, comme le mari ou le père, avant de lui servir ».

Ce Cheikh européen explique dans une interview que « ces fruits et légumes ressemblent au pénis masculin », vision qui pourrait susciter chez les femmes des envies sexuelles ou « leur donner à réfléchir sur le sexe». Il a également ajouté à la liste des produits alimentaires interdits aux femmes, les carottes et les courgettes.

« donner leurs filles en mariage même si elles sont encore au berceau »

Voilà qu’aujourd’hui, en Arabie Saoudite, une fatwa vient d’autoriser de la manière la plus légale, la pédophile. En effet, une fatwa autorise dorénavant  les pères à marier leurs filles dès l’âge de 10 ans alors qu’en Egypte, le parlement dominé par les frères musulmans doit statuer sur un projet de fatwa qui abaisserait l’âge légal du mariage pour les filles dès 14 ans.

Cette légalisation de la pédophilie a évidemment ses adeptes dans les milieux religieux du Royaume Wahabite à l’image de Mansour Bin Askar, professeur à l’université du Roi Saoud à Riyad, qui, appuyant ce décret religieux, a affirmé  que «Pendant les guerres, le mariage précoce a permis de renforcer les clans familiaux, ainsi que l’influence des tribus», puis en ajoutant : « Le mariage précoce, d’un point de vue médical, ne peut nuire à la jeune mariée. Toutefois, il est important d’avoir son consentement (!!!) et confirmer sa décision devant un juge de la charia.»

De son coté, cheikh Abdul Aziz al-Teraifi, un haut responsable du ministère Saoudien des Affaires religieuses, abondant dans le sens que son acolyte précité, y va lui aussi de son refrain en assénant que «L’interdiction du mariage précoce aura un effet négatif sur la société saoudienne, ce qui est inacceptable dans un pays musulman».

Cheikh Saleh al-Fawzan, un autre prédicateur Saoudien, met en garde les adversaires potentiels de cette fatwa, en émettant à son tour une autre fatwa ( une sorte d’arrêté d’application) où « toute obstruction au mariage précoce des filles est considérée comme une violation des lois d’Allah », rien que ça. N’ayant pas peur du ridicule, il donne un blanc seing aux pères qui ont ainsi le « droit de donner leurs filles en mariage même si elles sont encore au berceau ».