Apple lâche lui aussi WikiLeaks

Apple lâche lui aussi WikiLeaks

C’est au tour du groupe de Steve Jobs de rompre ses liens avec le très controversé site WikiLeaks.

jpg.jpgMotif invoqué: le non-respect du règlement intérieur.

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« Nous avons retiré l’application WikiLeaks du kiosque en ligne Apps Store car celle-ci ne respectait pas notre charte des développeurs », annonce Apple ce mercredi dans un communiqué. Or, cette application permet de suivre le contenu du site WikiLeaks ainsi que son compte Twitter.

En prenant cette décision symbolique, Apple rejoint la liste grandissante d’entreprises américaines qui ont rompu leurs liens avec WikiLeaks comme Amazon.com ou Bank of America.

« Les applications doivent se conformer aux lois locales et ne pas mettre un individu ou un groupe particulier en danger », argumente le groupe.

WikiLeaks, dont le patron et fondateur Julian Assange est actuellement consigné au Royaume-Uni en résidence surveillée, fait particulièrement parler de lui depuis la divulgation en novembre, via cinq grands journaux à travers le monde (le New York Times, le Guardian, Le Monde, El Pais et l’hebdomadaire allemand Der Spiegel), de près de 250.000 notes confidentielles de la diplomatie américaine.