Algérie-UE: Vers la création d’une commission parlementaire mixte.

Algérie-UE: Vers la création d’une commission parlementaire mixte.

Le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la Ligue des Etats arabes, Abdelkader Messahel et le président de la commission affaires étrangères du Parlement européen, Elmar Brok ont examiné, jeudi à Bruxelles, la possibilité de lancer le processus de création de la commission parlementaire mixte Algérie-UE.

«Lors de cette entrevue, les deux parties ont examiné les voies et moyens de renforcer les relations Algérie-UE, notamment dans leur volet parlementaire, pour leurs donner plus de densité et de régularité, notamment à travers le lancement du processus de création de la commission parlementaire mixte Algérie-UE», a indiqué une source diplomatique algérienne.

La rencontre qui s’est déroulée en marge de la conférence «Un Maghreb plus fort et plus uni: relever les défis communs», a permis aux deux parties d’échanger les vues sur «les questions régionales, notamment sur la situation en Libye et au Sahel, sur la lutte contre le terrorisme, la radicalisation et l’extrémisme violent, ainsi que sur les moyens et stratégies mis en £uvre pour y faire face», a ajouté la même source.

M. Messahel a mis en exergue, lors de cet entretien, «l’expérience internationalement reconnue de l’Algérie dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et la radicalisation et les partenariats qu’elle a tissés dans le cadre du Forum global de lutte conte le terrorisme», a-t-on souligné.

Le ministre a mis également en avant «les différentes actions de sensibilisation et initiatives que l’Algérie a lancées pour assécher les sources de financement du terrorisme et déconstruire le discours radical».

M. Messahel qui a pris part à la conférence «un Maghreb plus fort et plus uni: relever les défis communs», a mis en garde contre la montée de l’islamophobie, du racisme, de la xénophobie et des interventions militaires étrangères, soulignant que ces facteurs «alimentent la radicalisation» et «le terrorisme».

Il a affirmé, à ce titre, que l’Etat algérien a pris «à sa juste mesure» la question de la radicalisation et de l’extrémisme violent et a adopté une stratégie de lutte contre les facteurs susceptibles de favoriser l’apparition et le développement du phénomène de radicalisation.