Montres connectées : La riposte de Swatch Group à Apple

Montres connectées : La riposte de Swatch Group à Apple

PHO73673a68-c8ce-11e4-bac3-5be59eee9a01-805x453-620x330.jpg«Zero One.» Venue des hauteurs du Jura bernois, c’est la réponse du berger à la bergère. Trois jours après la présentation de la Watch, la montre connectée d’Apple, qui sera commercialisée dès le 4 avril (à partir de 399 euros pour le modèle sport en aluminium, de 649 euros pour le modèle standard en acier inoxydable), le leader mondial de l’horlogerie a tenu à marquer son territoire.

Swatch Group a défendu à la fois son savoir-faire horloger, sa maîtrise des technologies modernes et son expertise marketing, même si certains dirigeants espèrent que le buzz créé dans les médias et les réseaux sociaux autour de la Watch profitera à leurs propres montres connectées. Le groupe commercialisera à partir d’août la Swatch Touch Zero One, version connectée de sa montre à écran tactile. Pour 135 francs suisses, les amateurs de beach-volley, cible de ce premier modèle d’une longue série, auront accès à des applications aussi pratiques que ludiques: compter les pas et les applaudissements, mesurer la force de frappe ou encore convertir les calories dépensées… en équivalent glaces.

Dans la foulée, Swatch, la marque historique du groupe fondé par Nicolas Hayek, qui a sauvé l’industrie horlogerie suisse au début des années 1980, lancera plusieurs autres montres connectées: Zero Two l’hiver prochain, Zero Three au printemps et Zero Four pour les Jeux olympiques de Rio de 2016, dont le groupe est partenaire.

«Nous voulons que nos montres connectées soient authentiquement suisses, étanches et avec une autonomie d’un an. Il sera inutile de les recharger tous les soirs, leur batterie suisse fonctionnera pendant très longtemps», souligne François Thiébaud, patron de Tissot, autre marque phare de Swatch Group, pour se démarquer d’Apple, dont la Watch «made in China» disposera d’une autonomie maximale de 18 heures. Tissot, qui a inventé il y a seize ans la montre tactile T-Touch (vendue l’an passé à 200.000 exemplaires dans le monde, sur un total de 4,2 millions de montres de la marque), présentera jeudi à la foire de Bâle la montre connectée qu’il commercialisera autour de  850 euros .