Facebook : pourquoi Zuckerberg ne veut pas de bouton « j’aime pas »

Facebook : pourquoi Zuckerberg ne veut pas de bouton « j’aime pas »

arton3009-d0171.jpgDes années que les internautes lui demandent de créer un pendant négatif au fameux pouce levé qui a fait le succès de Facebook. La sentence de Mark Zuckerberg vient de tomber, c’est non !

C’est l’une des critiques les plus virulentes que ses utilisateurs font à Facebook. Si l’on peut exprimer son intérêt en cliquant sur le « pouce levé » synonyme de « j’aime », on devrait aussi pouvoir dire lorsque l’on « n’aime pas ».

Difficile par exemple de cliquer sur « j’aime », lorsque l’on veut soutenir une personne annonçant un événement triste tel un décès. Les internautes demandent donc depuis des années aux dirigeants de Facebook que le symbole soit créé.

Lors d’une récente session de questions-réponses publiques, Mark Zuckerberg a souhaité aborder le sujet et répondre directement aux utilisateurs. S’il est pour le fait que les utilisateurs du réseau social en ligne puissent exprimer rapidement leurs sentiments, il avoue sans détour que l’idée d’un tel bouton ne l’emballe pas. « Nous ne pensons pas que ce soit quelque chose de bénéfique pour le monde », a-t-il expliqué pour justifier son sentiment. Il arguait notamment que la présence des deux boutons pourrait donner lieu à un ersatz de vote jugeant les contenus publiés.

« Une force bénéfique et pas une force maléfique »

La question n’est pourtant pas remisée au placard. En effet, le fondateur de Facebook a expliqué : « Nous discutons de la bonne manière pour permettre aux gens d’exprimer un large éventail d’émotions ». Il parlait notamment de pouvoir montrer son empathie, sa surprise ou encore son envie de rire.

Ne vous attendez cependant pas à une nouvelle version de Facebook dans un futur proche. « Nous devons trouver le bon moyen de le faire, pour que cela soit une force bénéfique et pas une force maléfique, dégradante pour les contenus que les gens publient », a insisté Mark Zuckerberg.

Certains analystes soulignent d’ailleurs que la firme ne prendrait pas le risque d’irriter ses annonceurs en donnant à ses utilisateurs un moyen rapide de critiquer leurs messages. Va-t-on revenir à l’idée soumise il y a quelques mois d’un bouton « Je compatis » ?