140316-proton-mars-m.jpgDans le cadre de la mission européenne ExoMars, la fusée russe Proton s’est élancée lundi, du Kazakhstan, pour un voyage vers la planète rouge, où elle sera chargée de rechercher de potentielles preuves d’activités biologiques à sa surface.

Feu vert pour la planète rouge. La fusée russe Proton a décollé avec succès de Baïkonour (Kazakhstan), lundi 14 mars, pour rejoindre Mars dans le cadre de la mission européenne ExoMars.

Ce lanceur transporte à son bord la sonde Trace Gas Orbiter (TGO) qui doit être déployée en orbite autour de la planète Mars en octobre 2016 et dont le but est de tenter de trouver des traces de méthane. La présence de ce gaz serait un indice de la possibilité d’existence de vie sur cet astre. Sur Terre, en effet, le méthane est souvent produit par l’activité humaine ou animale.

Mr Robot

Mais ExoMars ne part pas seulement à la recherche du méthane. La mission a aussi pour but de sonder la planète pour y détecter d’éventuelles traces d’eau. Elle doit aussi préparer le terrain pour l’envoi, dans le cadre d’ExoMars 2018, d’un robot qui doit faire son petit bout de chemin scientifique sur la planète dans deux ans au plus tôt. Cet engin, développé par l’Agence spatiale européenne (ESA), doit effectuer des prélèvements sur Mars censés permettre de mieux comprendre son histoire et son environnement.

ExoMars est une mission très importante aux yeux de l’ESA. L’agence européenne y travaille depuis le début des années 2000. Elle a connu de nombreux retards dus essentiellement à des budgets revus à la baisse. Ainsi, la Nasa – qui devait être partenaire des Européens – s’est retirée du projet en 2011 car Mars n’était plus une priorité de l’agence américaine. L’UE achève donc avec les Russes ce qu’elle n’a pas pu mener à bien avec les États-Unis.