Une étude danoise révèle une corrélation entre le poids à la naissance et l’intelligence

Une étude danoise révèle une corrélation entre le poids à la naissance et l’intelligence

Une étude danoise a révélé l’existence d’une connexion entre le poids des bébés à la naissance et leur quotient intellectuel plus tard dans la vie, rapporte vendredi la presse locale.

« Nous définissons le poids normal à la naissance comme étant de 2,5 à 4 kilos, mais notre recherche montre que les personnes qui ont pesé à la pointe de ce spectre sont généralement développés pour devenir des adultes plus intelligents », a affirmé Trine Flensborg-Madsen, professeur agrégé au  Département de la santé publique à l’Université de Copenhague (KU).

La recherche a montré que les bébés danois qui avaient un poids de naissance entre 3,5 et 4 kilos sont devenus des adultes plus intelligents en moyenne.

« Mais si le poids dépasse quatre kilos, la tendance va dans la direction opposée », a relevé la même chercheuse.

La recherche, publiée récemment dans le journal scientifique Pediatrics, a montré que les bébés qui pesaient moins de 2,5 kilos à la naissance avaient en moyenne l’intelligence la plus faible à l’âge adulte.

La recherche est basée sur des informations provenant de près de 4 700 Danois nés entre 1959 et 1961 à l’hôpital de la ville de Rigshospitalet.

Les bébés en question ont ensuite reçu des tests de QI à l’âge de 28 ans et une deuxième fois à 50 ans.

En moyenne, les Danois ont un QI d’environ 100 et la nouvelle étude a révélé que les personnes qui pesaient moins de 2,5 kilos à la naissance avaient un QI moyen d’environ 96 à l’âge adulte.

Les bébés d’un poids de 3,5 à 4 kilos en moyenne avaient un QI de 102 et les personnes nées pesant plus de quatre kilos avaient un QI d’un peu moins de 102.

« Cela ne signifie pas que tous ceux qui ont pesé moins de 2,5 kilos à la naissance sont moins intelligents que ceux qui pesaient de 3,5 à 4 kilos, mais nous trouvons une corrélation claire entre le poids à la naissance et l’intelligence, ce qui appelle à réfléchir », a souligné Mme Flensborg-Madsen.

D’autres études ont trouvé des résultats similaires, mais la nouvelle recherche danoise est, selon ses initiateurs, la plus grande et la plus complète de son genre.