Prise en charge des enfants autistes: Les encadreurs revendiquent des classes spéciales dans les écoles

Prise en charge des enfants autistes: Les encadreurs revendiquent des classes spéciales dans les écoles

Le corps enseignant, entre psychologues, orthophonistes et encadreurs des enfants autistes, souhaite que des classes spéciales soient mises à disposition dans les établissements scolaires publics pour une meilleure prise en charge de ces enfants et surtout pour répondre à la forte demande. La salle servant de classe à dix enfants autistes située dans la mosquée El Takqwa de la cité Pépinière AADL dans la commune de Bir El-Djir ne répond plus aux besoins. Cette classe spéciale a été mise à la disposition d’une association œuvrant dans l’intérêt de cette frange de la société par la direction des affaires religieuses et des wakfs d’Oran, une initiative louable que les concernés ont tenu à saluer tout en espérant que leurs doléances soient prises en considération par les autorités locales. En effet, cette classe a été ouverte en juin 2016 et s’occupe de dix enfants autistes et aussi trisomiques âgés entre 2 ans et demi et 12 ans. En octobre 2016, des démarches ont été entreprises auprès de la direction de l’éducation pour que des classes spéciales leur soient désignées dans les écoles. Cela permettrait de mieux prendre en charge les enfants et surtout d’assurer leur suivi scolaire, indique-t-on.

L’autisme dont les causes seraient d’ordre génétique, alimentaire ou psychologique, se définit comme un trouble envahissant du développement qui apparaît dès les deux premières années de la vie de l’enfant, donnant lieu à des altérations de la communication, de la cognition, de la capacité de jouer et interagir avec les autres. Certains parents ont des enfants atteints de dyslexie et de dysgraphie. Ceux-là nécessitent également une prise en charge. D’où l’urgence d’ouvrir de nouvelles classes spéciales dans des écoles publiques, affirme-t-on. Les spécialistes lancent un appel pressant au wali d’Oran et aux autorités locales pour qu’il y ait plus de classes spéciales afin de faciliter l’intégration sociale et scolaire des jeunes sujets atteints de cette maladie génétique.