M. Bah Keita représentant de l’OMS en Algérie : «L’Algérie leader dans le Maghreb et la région Mena».

M. Bah Keita représentant de l’OMS en Algérie : «L’Algérie leader dans le Maghreb et la région Mena».

En marge de la cérémonie de la célébration de la journée mondiale de lutte contre le SIDA, le 1er  décembre, le représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) en Algérie, Bah Keita a déclaré que «l’Algérie au plan politique a été l’un des tous premier pays a avoir assuré la prise en charge de l’ensemble des malades porteurs du VIH sida et c’est un engagement très fort.» Et d’ajouter : «les résultats qui nous ont été présentés ont montré en tout ce qui concerne le dépistage, la réduction du taux d’infection, en termes de couverture d’ensemble des malades porteur de VIH, que l’Algérie au niveau des pays du Maghreb et région Mena est celui qui a fait des progrès, les plus remarquables.»

M. Keita a expliqué que «maintenant des efforts sont en train de se faire et il faut les booster pour que la transmission du VIH de la mère à l’enfant puisse être consolidée et étendue à l’ensemble du territoire.»

Selon lui, les défis sont de deux ordres : de un, comment faire en sorte que les personnes les plus vulnérables qui constituent en faite l’épicentre de la maladie, à savoir les professionnels du sexe, les relations homosexuelles masculines et les personnes utilisant des stupéfiants par voies ultra-veineuses, ce sont ces groupes à risque qui concentrent l’essentiel de l’épidémie ne soient pas stigmatisées et de deux  puissent avoir un accès aux médicaments.

«C’est ça le défi que nous devrions relever avec le ministère de la Santé, autres ministères sectoriels, les agences des nations unies mais aussi le monde associatifs. Tous ces efforts conjugués nous permettra de mettre fin à l’épidémie du VIH en Algérie d’ici 2030», a indiqué M. Keita.

En ce qui concerne la transmission mère enfant, le représentant de l’OMS en Algérie a déclaré que «le nombre de centre créés de 2013 à 2016 a été multiplié par deux. C’est bien, mais des efforts supplémentaires qui doivent être faits. On doit démultiplier ce type de centre qui permettent d’offrir aux femmes enceintes cette possibilité de pouvoir se tester et éventuellement, s’il y’a une positivé de pouvoir mettre leur enfant sous traitement antirétroviral pour que cet enfant ne puisse pas être infecté.»