Le ministre de la Santé, M.Boudiaf l’a affirmé : «Aucune contrefaçon de médicaments enregistrée à la fabrication ou à l’importation».

Le ministre de la Santé, M.Boudiaf l’a affirmé : «Aucune contrefaçon de médicaments enregistrée à la fabrication ou à l’importation».

Le ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière Abdelmalek Boudiaf a affirmé jeudi à Alger qu’aucun cas de contrefaçon de médicaments à la fabrication ou à l’importation n’a été enregistré en Algérie, soulignant que ces produits étaient soumis à des analyses «très rigoureuses» avant d’être mis sur le marché.

«Nous n’avons enregistré jusqu’à l’heure aucun cas de contrefaçon de médicament dans la fabrication de produits pharmaceutiques qui sont soumis à des analyses et à des contrôle rigoureux supervisés par des cadres et des experts de laboratoires relevant de l’agence nationale de production pharmaceutique», a affirmé le ministre dans une déclaration à la presse au terme d’une visite à cette agence.

L’Algérie est le seul pays dans la région arabe et africaine exempt de médicaments de contrefaçon, a-t-il insisté rappelant que ces produits étaient soumis à des analyses rigoureuses.

Il a salué le rôle important que cette agence joue a travers tous ses services spécialisés et ce dès l’inscription du dossier du médicament qui est soumis à des analyses pour certifier sa validité et sa qualité avant d’être proposé aux pharmacies à l’effet de sa commercialisation.

Concernant l’enfant qui présentait, à Tlemcen, des taches noires sur tout le corps attribuées à un vaccin, le ministre a fait savoir que les investigations menées par les parties concernées ont révélé qu’il s’agissait d’un enfant battu par sa mère qui l’utilisait pour mendier et apitoyer les citoyens ajoutant que la mère coupable a été arrêtée par les autorités sécuritaires et placée en détention.

«Tous les vaccins utilisés en Algérie sont approuvés par l’organisation mondiale de la santé et il n’y a aucune inquiétude à se faire à ce sujet. Il faut s’abstenir de porter des jugements anticipés en pareils cas», a-t-il martelé.

Concernant le décès de deux nourrissons à Rouïba, M. Boudiaf a affirmé que les analyses effectuées ont démontré que le vaccin «Pentavalent» n’était pas à l’origine de ces décès.

Il a fait savoir que son département ministériel a changé de vaccin pour les nourrissons soulignant dans le même temps que l’OMS recommandait le vaccin «Pentavalent». L’enquête se poursuit et les causes des décès seront déterminées, a assuré M. Boudiaf.