Greffe du foie de Samir Torchiat en Turquie: Opéré et admis au service des soins intensifs

Greffe du foie de Samir Torchiat en Turquie:   Opéré et admis au service des soins intensifs

Samir Torchiat, atteint d’une cirrhose à un stade avancé, a été admis, hier, à 8h, ainsi que son donneur, une étudiante, au bloc opératoire d’un hôpital turc, apprend-on auprès d’Azeddine Tinouche, un pharmacien, l’un des accompagnateurs du malade et membre du comité de solidarité pour une greffe du foie.

L’intervention chirurgicale sur le donneur a, selon la même source, duré plus de 5 heures. “Le donneur a quitté le bloc opératoire à 14h et a été admis au service des soins intensifs. Pour le moment, il va bien”, nous signale M. Tinouche. Et d’ajouter : “On attend d’un moment à l’autre la sortie du bloc de l’allogreffe car son opération durera entre 7 et 12 heures.”

À 16h, notre source nous a informés que l’allogreffe vient de quitter le bloc opératoire. “Il vient de quitter le bloc opératoire et est admis au service des soins intensifs du service de réanimation pour une durée maximum de cinq jours. Et là, peut-être, ils nous laisseront le voir, mais à travers une vitrine seulement”, nous a déclaré M. Tinouche. Et d’ajouter que “le professeur Ramzi est optimiste ; il estime à 90% les chances de réussite de l’opération”.

Notre interlocuteur signalera en outre que “c’est une intervention très délicate et dangereuse, mais l’équipe médicale du professeur Ramzi a l’habitude de pratiquer ce genre d’opération”.

Pour rappel, le malade Samir Torchiat, qui est atteint d’une cirrhose, s’est vu refuser une prise en charge à l’étranger par la Cnas. D’où la création d’un comité de solidarité au niveau de son village natal Iguer-Ammar auquel se sont joints deux associations, Tafrara et Talsa, pour lancer une collecte d’argent nécessaire (près de 2 milliards de centimes) pour sa prise en charge dans un hôpital turc.

Grâce à l’engagement farouche de ce comité, des jeunes bénévoles ont bravé en février dernier le froid et les intimidations des services de sécurité. Et ils ont réussi à amasser près de 17 millions de dinars et la contribution de la diaspora par quelque 12 000 euros.

Le malade s’est envolé vers la Turquie le 3 mars dernier, accompagné de son frère, sa belle-mère et la mère du donneur. Le lendemain, son épouse et le donneur l’avaient rejoint.