Les dernières intempéries en Algérie mettent à mal le secteur du BTP.

Les dernières intempéries en Algérie mettent à mal le secteur du BTP.

Les intempéries enregistrées ces dernières semaines à travers le pays ont provoqué l’arrêt de plusieurs chantiers dans le secteur du bâtiment et des travaux publics.

Cette situation a conduit des milliers d’entrepreneurs et d’adhérents à la Caisse nationale des congés payés et du chômage-intempéries des secteurs du bâtiment, des travaux publics et de l’hydraulique (Cacobatph), à procéder à des dépôts de déclarations pour d’éventuels remboursements.

Sur les 56.359 déclarations enregistrées par les agences de la Caisse, 3.463 concernent les intempéries. Plus de 2.700 chantiers étaient à l’arrêt. Cette situation a provoqué la mise au chômage technique de 90.000 travailleurs, dont la majorité active dans les chantiers de la région est du pays, notamment Sétif, Constantine, et Tizi Ouzou.

Selon la cellule d’orientation et d’information au niveau de la direction générale de la Cacobatph, 2.644 dossiers ont été déposés par les entreprises pour remboursement du 8 au 21 janvier. Ces dossiers sont en phase d’étude et seront assainis 30 jours après la date du dépôt.

Les statistiques de la Caisse indiquent que la pluviosité est la première cause de la paralysie des projets et le nombre d’arrêts de travail a atteint plus 1.600. Ces derniers représentent 61% des demandes de remboursement déposés à travers toutes les agences de la Cacobatph.

La neige et le verglas ont aussi provoqué l’arrêt de l’activité des travailleurs dans une proportion de 39%. 1.030 dossiers relatifs à cette contrainte ont été  enregistrés dans l’ensemble des agences.

Les services de la Cacobatph reçoivent toujours des demandes de remboursement à travers le portail électronique «Tasrihatacom» (vos déclarations). La direction de la Caisse annonce que, à partir du mois de février, 65.000 adhérents à la caisse peuvent enregistrer leur demande sur un seul site-web.

Concernant le montant global des remboursements, la direction de la Cacobatph n’a pas encore arrêté ses comptes.