Hausse quasi générale des prix sur les étals en janvier 2017.

Hausse quasi générale des prix sur les étals en janvier 2017.

Les produits alimentaires de large consommation ont enregistré une hausse sensible de leurs prix sur les étals durant le mois de janvier dernier par rapport au même mois de 2016. Autre constat : les prix au détail différents d’une région à une autre durant la même  période de référence.

Le ministère du Commerce, cité hier par l’APS, donne le détail de ces hausses et de ces différences de prix. On lit que les plus fortes hausses annuelles ont été enregistrées pour la tomate fraîche, les pois chiches, l’ail importé, la pomme de terre et les œufs.

Pour les produits d’épicerie, les prix moyens à consommateurs ont grimpé, entre les deux périodes de comparaison, pour la levure sèche (+10%), le café (+9%), la farine conditionnée (+8,3%), les pâtes alimentaires (+8%), le lait en poudre infantile (+7,4%), le thé (+6,3%), le riz (+5,7%), le concentré de tomate (+5%), le sucre blanc (+3,4%) et les huiles alimentaires (+1,4%). Concernant les légumes secs, la flambée des prix a été observée pour les pois chiches (+62,4%), les haricots secs (+11,7%) et des lentilles (+5,3%).

Pour les légumes frais les plus consommés, le prix de la tomate fraîche a augmenté de 105,1% en janvier dernier par rapport à un an plus tôt, de 37,6% pour l’ail importé, de 25,5% pour la pomme de terre et de 6% pour l’ail local sec. Par contre, le prix de l’oignon sec a baissé de près de 32% entre les deux périodes de comparaison. S’agissant des viandes, les prix moyens à la consommation ont baissé pour celles ovines locales (-2%) et bovines locales (-1%) ainsi que pour le poulet éviscéré (-17%). Mais des hausses ont été enregistrées pour la viande bovine congelée (+3%) et les œufs (+27,3%).

Au registre des différences de prix entre région constaté le mois de janvier 2017, cette même source indique que les disparités se sont perpétuées de façon substantielle. Elles s’expliquent  essentiellement selon le ministère du Commerce par les habitudes alimentaires d’une région pour certaines denrées, les frais de transport pour les wilayas éloignées et la spécialité agricole d’une région pour ce qui concerne les légumes et fruits ainsi que les viandes.

Ainsi, le prix moyen de la pomme de terre était, en janvier 2017, de 54 DA/kg dans la région de Blida contre 65 DA à Béchar, alors que l’ail local coûtait 749 DA/kg sur les étals d’Alger contre 486 DA à Béchar. Idem pour les haricots verts qui valaient 184 DA/kg dans la région de Ouargla contre 249 DA à Oran, tandis que la carotte se vendait 55 DA à Batna contre 74 DA à Ouargla, l’oignon était cédé à 49 DA/kg à Saïda contre 64 DA à Oran, alors que la laitue était vendue à 75 DA à Batna contre 108 DA à Béchar. Le kilogramme de pommes locales était cédé à 171 DA à Béchar contre 319 DA à Batna, alors que les dattes étaient vendues à 367 DA/kg à Béchar contre 576 DA à Sétif.

Concernant les produits d’épicerie, le prix moyen du lait en poudre infantile était à 407 DA à Oran et à 474 DA à Blida. Même tendance pour le prix de la farine conditionnée qui est moins chère à Oran à 42 DA/kg contre 59 DA à Annaba et Batna. Le concentré de tomate était cédé à 160 DA à Oran contre 218 DA à Ouargla.

Très prisé dans le sud du pays, le thé était vendu durant le mois de janvier dernier à 414 DA/kg à Oran contre 908 DA à Ouargla. S’agissant des viandes, il est observé qu’elles sont toujours moins chères dans la région de Batna : le kilogramme de viande ovine locale s’y vendait à 1 204 DA/kg contre 1 443 DA à Alger, alors que la viande bovine locale y était cédée à 868 DA/kg (ainsi qu’à Sétif) contre 1 238 DA à Oran, le poulet éviscéré s’est vendu à 236 DA à Batna contre 328 DA à Bechar.