Une île et des hommes: un film documentaire pour la préservation de l’île Plane

Une île et des hommes: un film documentaire pour la préservation de l’île Plane

ORAN – Le film documentaire Une île et des hommes projeté jeudi en avant-première au Méridien d’Oran, montrant l’île Plane (Oran) dans toute sa splendeur, est un plaidoyer pour la préservation de cette zone, si riche en biodiversité.

Ce documentaire a été réalisé par l’association écologique marine Barbarous, dans le cadre du Programme de petites Initiatives pour les organisations de la société civile en Afrique du nord (PPI-OSCAN), dont l’objectif est le renforcement de jeunes Organisations de la société civile (OSC) qui activent dans le domaine de l’environnement.

Pendant 37 minute le film, avec des images aériennes prises par le biais de drones, et d’autres, sous l’eau, filmant mérous, hippocampes, dauphins et d’autres poissons dans leur milieu naturel, a pu dévoiler toute la beauté de la côte oranaise, et surtout celle de l’île Plane.

L’image est souvent plus éloquente que des milliers de mots , a souligné l’universitaire Mouloud Benabdi qui a coréalisé le film documentaire, ajoutant que l’association l’a conçu comme plaidoyer pour inciter à la protection de ce site, dont l’éloignement (8km à l’est de Bousfer plage) a pu jusque-là préserver une partie de ses richesses écologiques, mais pas pour très longtemps.

En effet, l’étude pour le classement de cette île est en cours de réalisation par les membres de l’association Barbarous , qui ont présenté au cours du mois de mars passé les premiers résultats devant les membres de la commission de wilaya chargée du classement des zones protégées, installée au début de l’année 2017.

Ce film documentaire est ainsi un argument de plus, pour accélérer les procédures pour le classement de l’île qui renferme des espèces en danger sur le plan international, comme le puffin cendré, le faucon d’Eléonore et le lézard à lunettes.

La sur-fréquentation de l’île par des pêcheurs, des plaisanciers et des plongeurs et la dégradation de plus en plus rapide de ce site, font de surcroît sa protection une urgence, a estimé pour sa part le SG de l’association Amine Chakouri.