Le théâtre algérien est subordonné à la lutte contre le colonialisme français

Le théâtre algérien est subordonné à la lutte contre le colonialisme français

8c84ea6595b9b096fd4eb32ad5a76bd3_XL.jpgTISSEMSILT – Le théâtre algérien est subordonné à la lutte du peuple contre le colonialisme français pour affirmer son identité culturelle et nationale, a souligné, jeudi à Khémisti (Tisemsilt), l’enseignant à l’institut supérieur des arts dramatiques de Bordj El Kiffane, Dr Sais Nacer Salem.

Durant l’époque coloniale, le théâtre algérien s’adressait à la majorité de la population pour véhiculer des principes et revendications nationales, une façon de s’engager dans la lutte contre le colonialisme, a soutenu M. Salem lors d’une conférence sur « le mouvement théâtral en Algérie », organisée dans le cadre des deuxièmes journées nationales des arts dramatiques.

Le conférencier a également affirmé que le théâtre algérien était viscéralement attaché à l’identité algérienne et à l’histoire du peuple. Un attachement traduit dans plusieurs oeuvres produites par les troupes de Mahieddine Bachtarzi et Allalou.

Le théâtre algérien a connu, depuis son apparition, d’énormes difficultés à cause du contrôle imposé par l’autorité coloniale française, qui se sont aggravées avec le déclenchement de la glorieuse guerre de libération nationale où ses activités sont devenues très restreintes, a-t-il rappelé.

D’autre part, il a estimé que l’écriture dramatique en Algérie revêt un caractère spécial pour plusieurs considérations, dont le renoncement de ses pionniers à la traduction et à l’adaptation proposant plutôt des textes dits fonctionnels.

Les journées nationales des arts dramatiques, qui se poursuivent à Khemisti, enregistrent la participation de 12 troupes théâtrales de dix wilayas du pays, en lice pour des prix de la meilleure scénographie, du meilleur rôle masculin et d’encouragement.