independance de la colombie : Monica Danilov célèbre le 206e anniversaire à Alger

independance de la colombie : Monica Danilov célèbre le 206e anniversaire à Alger

actualite2[96871].jpgLa chanteuse lyrique colombienne Monica Danilov, accompagnée par le pianiste russe Sergey Sichkov, a animé, mercredi soir à Alger, un concert de musique classique célébrant le 206e anniversaire de l’indépendance de la République de Colombie (20 juillet 1810).

La chanteuse lyrique colombienne Monica Danilov, accompagnée par le pianiste russe Sergey Sichkov, a animé, mercredi soir à Alger, un concert de musique classique célébrant le 206e anniversaire de l’indépendance de la République de Colombie (20 juillet 1810). Une vingtaine de pièces composées par de grands noms de la musique classique et contemporaine ont retenti dans l’espace Aïssa- Messaoudi de la radio algérienne, devant un public d’invités, venu en nombre.

Deux parties ont constitué le programme de cette soirée commémorative : la première réunissant de célèbres pièces de l’époque romantique (du XVIIIe au XXe siècle) et la deuxième ayant concerné des chansons contemporaines.

Dotée d’une voix pure et mélodieuse, la mezzo soprane Monica Danilov a commencé par interpréter l’Italiana in Algeri et Cruda Sortel Amor Tiranno, du grand compositeur italien Gioachino Rossini (1792-1866), avant d’enchaîner par Von Ewiger Liebe, Dein Blaues Auge et  Botschaft, du compositeur allemand  Johannes Brahms (1833-1897).

Cinq pièces, dont Chanson d’Orkenise et Sanglots, du compositeur français Francis Poulenc (1899-1963) ont éveillé de belles émotions, et de clore la première partie avec Polichinell, de Sergueï Rajmaninov (1873-1943).

Livrant une prestation de haute facture, le duo a brillé de technique et de maîtrise, allant de la gaîté et la romance, à la mélancolie et aux tourments, dans des variations modales et autres figures d’harmonisation et grandes théories qui ont allié le génie créatif à la virtuosité.

La cantatrice a ensuite étalé une dizaine de chansons contemporaines, aux rythmes plus légers, exécutées avec brio, permettant le voyage à l’assistance qui a bien apprécié le cocktail russo-colombien. Des valses et des ballades, aux influences de la musique jazz, ont rappelé les atmosphères feutrées des Cotton Clubs de New York, à travers quelques pièces de William Bolcom (Contemporain, né en 1938), comme Cabaret Songs ou Song of Black Max, et l’icône de la chanson française des années 1940, Edith

Piaf (1915-1963).

Les pièces Mon Dieu, Non, je ne regrette rien, l’Hymne à l’amour et la Vie en rose ont procuré un pur bonheur au public qui a chanté en chœurs avec la cantatrice.

Sergey Sichkov, au charisme artistique imposant, a particulièrement séduit l’assistance avec une qualité d’interprétation époustouflante, faisant  montre de toute l’étendue de son talent de virtuose.

En présence de la ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme, Mme Mounia Meslem Si Amer, et du chargé d’Affaire E.P. de l’ambassade de la République de Colombie en Algérie, Alfonso Soria Mendoza, la soirée s’est auparavant ouverte avec la diffusion des hymnes nationaux algérien et colombien.

Le récital a pris fin avec Amel Zen, en invitée surprise, qui a interprété en solo la pièce Ya Ghorbati, suivie de Ya Rayeh, du regretté Dahmane El-Harrachi (1926-1980), entonnée en duo avec Monica Danilov qui a fait l’effort d’apprendre le texte, au plaisir du public qui a cédé au relâchement.