Festival maghrébin du théâtre amateur de Nabeul Un Algérien dans le jury

Festival maghrébin du théâtre amateur de Nabeul Un Algérien dans le jury

L’homme de théâtre Lamri Kaouane prendra part au 5e Festival maghrébin du théâtre amateur de Nabeul (Tunisie) prévu du 27 au 30 octobre.

Considéré comme l’héritier du regretté M’hamed Benguettaf, il nous confiera que « c’est un honneur de prendre part à ce genre de manifestation initiée par l’association du théâtre El ibtissama ». Il a déjà participé à la précédente édition où il avait obtenu le prix du meilleur texte. L’artiste fait partie de ceux qui ont bravé les interdits et continué à croire dur comme fer à l’importance du 4e art durant la décennie noire.

Sensible et engagé, il se sent responsable d’un héritage théâtral qu’il faut, dit-il, « d’abord bien acquérir puis le transmettre aux jeunes ». Pour lui, « le véritable théâtre est ouvert à la création et reflète la société et s’adresse directement à elle ». Le théâtre, il en a fait un métier, une passion, partageant ses compétences. Sa joie décuple lorsqu’il aperçoit des jeunes passionnés de culture, de savoir.

Le Festival de Nabeul sera marqué cette année par le lancement du Prix Palestine pour le théâtre amateur qui sera décerné pour la meilleure pièce, selon le directeur du festival, Faouzi Ben Brahim. « La Coopérative d’Oran pour le théâtre », la troupe « Abaâd Casablanca », la troupe « Misrana de la comédie » de Libye, les associations « Face à face » et « Dhat el hilalayne » de Tunisie seront au programme.

Créé en 2012, ce festival est un carrefour d’échanges interculturels maghrébins. Portant le nom de l’acteur tunisien disparu Arbi Khemiri, le rendez-vous annuel de Nabeul sera marqué par la présence de plusieurs invités, hommes de théâtre et journalistes, venus d’Algérie, du Maroc, de Libye, de Palestine et du Koweït.

Autre nouveauté, la direction compte rendre un hommage à des journalistes tunisiens. Enfin, la direction du festival envisage d’honorer Zarzour Tabbal, d’Algérie, Dalila Meftahi, Houssine Mahnouch, Abdellatif Kheireddine, Fehri Hammali et Mansour Sghaier de Tunisie, Anouar Ettir de Libye, Abdelmajid Chkir du Maroc.

Le jury, présidé par le Palestinien Nader Koni, réunit d’autres professionnels et spécialistes du 4e art venus du Maghreb. Il décernera quatre prix : meilleur texte, meilleure mise en scène, meilleur comédien et meilleure comédienne.