Exposition « Ma source blanche »: Alger à travers l’objectif de jeunes photographes

Exposition « Ma source blanche »: Alger à travers l’objectif de jeunes photographes

a85cb4580a3ed8cf999f1960ebd449b9_L.jpgALGER- Une exposition éphémère de photographie d’art, revisitant les quartiers et monuments de la capitale sous l’oeil créatif de jeunes photographes, a été inauguré samedi dans une place public du centre ville d’Alger.

Intitulée « Ma source blanche », en référence à Alger la blanche comme source d’inspiration, cette exposition collective qui vise, selon les organisateurs, à « multiplier les initiatives artistiques » dans les rues de la capitale, met en avant la ville d’Alger à travers l’objectif de six photographes.

Comme dans tout travail pictural dédié à cette ville, la Casbah d’Alger reste l’une des principales sources d’inspiration pour les exposants dont Chafia Loudjici, Khadoudj Belarouci ou encore Yassine Lyes Hamma  qui présentent un travail intéressant d’ombre et de lumière dans la citadelle.

Le Palais des Raïs, Bastion 23, Le Palais Mustapha Pacha ou Dar Khdaoudj El Aamia, sont montré sous un jour méconnu des algérois tel que ressenti par les photographe qui se sont également intéressé aux ruelles de la Casbah et à quelques unes de ses mosquées.

Avec de simples cordes et pinces à linge en guise de cimaises les artistes Kheireddine Khaldoun, Allmuth Bourenane et Walid Younsi, qui accueillent les visiteurs et les curieux en s’attelant à présenter leurs oeuvres, ont également laissé libre cours à leur créativité dans les hauteur de la capitale consacrant des clichés au panorama et à l’architecture.

Des portraits de femmes, assises sur des amas de filets de pêche au port d’Alger ou sur le rebord d’une fenêtre sous la lumière des vitraux dans les palais de la Casbah, ont particulièrement séduit les visiteurs.

Rencontrés dans cette placette du boulevard Krim Belkacem, transformée en galerie pour une journée, quelques visiteurs de l’exposition ont salué ce genre d’ « initiative particulière » qui « manque tant » à la vie culturelle de la capitale, tout en souhaitant la « multiplication » d’activités de proximité qui « ne mobilisent pourtant pas de grands moyens », estiment-ils.

Depuis quelques mois plusieurs collectifs de photographes amateurs et professionnels investissent de plus en plus souvent l’espace public pour exposer leurs oeuvres à l’exemple du collectif « Sbit’Art » qui avait organisé des exposition dans des centres commerciaux et dans la Casbah d’Alger.