Elle s’est produite lundi à la maison de la culture: « Ali Zaamoum » La « Destino Dance Compagnie », enchante Bouira

Elle s’est produite lundi à la maison de la culture: « Ali Zaamoum »  La « Destino Dance Compagnie », enchante Bouira

C’est dans le cadre du 8e festival international de danse contemporaine, qui s’est déroulé à Alger du 29 avril jusqu’au 2 mai, que la troupe Ethiopienne « Destino Dance Compagnie », s’est produite au niveau de la maison de la culture « Ali Zaamoum » de Bouira, et ce, en présence du ministre d’Etat éthiopienne de la Culture et du Tourisme, Mme Meaza Gebre Midhin. Cette troupe de danse et de chant, a interprété le spectacle « Land and Origin », qui symbolise un véritable retour aux sources de la culture et l’histoire de ce pays.

Selon les membres de cette troupe musicale, « Land and Origin », véhicule un message « d’espoir pour le renouveau de l’instrument en Ethiopie », car selon ces artistes, l’intérêt de leur démarche est de renouer et permettre sa réhabilitation et la fondation d’écoles et de structures de transmission tout en favorisant l’esprit créatif des musiciens. Lucie James, coordinatrice des « Destino », indiquera que ce spectacle, ne peut être décrit, mais seulement vécu.

« Ce spectacle ne se décrit pas, il se vit ! C’est un mélange de roulements d’épaules et de mouvements fluides et aériens propres à la danse contemporaine. Mais c’est aussi un spectacle profond et touchant : la danse pour nous, c’est plus que du simple divertissement et je vous promets que voir des danseurs aveugles s’épanouir sur scène a quelque chose de féérique… Un hymne à la grâce et la poésie ». Et de préciser « Notre but, est de soutenir et de valoriser les jeunes issus de milieux défavorisés à travers la danse. La danse comme réponse à l’exclusion sociale, comme outil de développement, comme façon de redonner confiance ».

Concernant les instruments utilisés, on retrouve entre autres, la washint, une flûte de bambou assez répandue sur les plateaux d’Éthiopie, le kebero, une sorte de tambour assez large et aussi, le krar un instrument de musique à cordes proche de la lyre, que l’on trouve en Érythrée et en Éthiopie. Il y a lieu de noter que le ministre d’Etat éthiopienne s’est dite « éblouie » par la culture algérienne à travers ses multiples facettes.