Déclamations poétiques de « haute volée » à la 1ère nuit de la poésie arabe

Déclamations poétiques de « haute volée » à la 1ère nuit de la poésie arabe

be92700527134e3a33b520472b1b8a75_M.jpgCONSTANTINE – Des déclamations poétiques de « haute volée » ont ravi le public, vendredi au palais du Bey, lors de la 1ère nuit de la poésie arabe, programmée dans le cadre de la manifestation « Constantine, capitale de la culture arabe ».

Dédiée à la Palestine  sous le slogan « Chi’ir oua tourab » (Poésie et terre), la première nuit de la poésie arabe, à laquelle a assisté la ministre de la Culture, Nadia Labidi, a offert à une assistance nombreuse un voyage à travers la beauté et  la subtilité du poème arabe auquel neuf poétesses et poètes palestiniens et algériens ont su faire honneur.

La palestinienne Maya Abou El Hayet, en déclamant « Intahat El Harb » (La guerre est finie), une poésie extraite de son recueil « Tilka El Ibtissama, dhalika el kalb » (Ce sourire, ce cœur) a suscité une grande émotion. Maya a su rendre par les mots la souffrance des enfants palestiniens, et dire le rêve urgent, celui d’exister.

Sa concitoyenne Hala Al Chourouf lui a emboîté le pas, et à travers des poèmes choisis de dernier recueil « Hakadha Abdou » (C’est comme ça que j’apparais), a témoigné de la détermination du peuple palestinien à recouvrer sa terre et son identité.

La tribune de la première nuit de la poésie arabe a également accueilli Issam EL Saâdi, Tahar Riad et Zouheir Abou Chaib qui, devant un public admiratif et ému, ont perpétué, par leurs poèmes, la lutte de leur peuple pour la survie, la mémoire entassée dans les camps, le vécu de la blessure mais surtout la résistance et l’espoir d’un lendemain meilleur.

Les invités de cette nuit palestinienne, les poètes algériens Hakim Miloud de Tlemcen et Abdallah El-Hamel de Bechar ont également régalé le public avec leur poèmes « Chita’a El Akhir » (Le dernier hiver) et « El Maraya » (Les miroirs).

Selon le président du comité d’organisation des nuits arabes de la poésie, Bouzid Harzallah, une soirée réservée aux belles lettres arabes sera organisée le dernier jeudi de chaque mois, tout au long de l’année culturelle de l’antique Cirta.

Près de 100 poètes marocains, irakiens, yéménites, tunisiens et des pays du Golfe, aux côtés de poètes algériens sont conviés pour animer des soirées de poésie thématique, où les aèdes rivaliseront de richesse de rimes et d’élégance pour déclamer l’espoir, le destin commun de la nation arabe, la vie et l’amour.