Country, blues et harmonica pour la 3e soirée du Dimajazz

Country, blues et harmonica pour la 3e soirée du Dimajazz

arton99178-d1f62.jpg– L’harmoniciste Jean-Jacques Milteau a offert, samedi soir, des moments de dépaysement et de pur bonheur au public qui a envahi la salle du théâtre régional de Constantine pour la 3ème soirée du festival international Dimajazz.

Manuel Var à la guitare solo, Gilles Michel à la basse, Ron Smith et Michael Robinson au chant, ont pris sous la direction de Jean-Jacques Milteau, la direction de Memphis, « berceau du blues », pour gratifier le public de morceaux de blues, mais aussi de Soul music et de Country, emplissant la salle d’une musique d’espoir et de liberté.

A travers les voix rauques, quelque peu « rocailleuses » de Ron et de Michael et le son funambule de l’harmonica, les musiciens ont dialogué avec force et souplesse avec leur auditoire qui a craqué pour « Down in Mississippi » de la grande Mavis Staples, une chanson accueillie par un tonnerre d’applaudissements.

« Come with me », « Sunrise peacefully », dédiée à l’enfance et à la paix et « Rock me Baby » de B.B. King, ont ensuite reçu le même accueil enthousiaste d’un public fasciné par l’authenticité et le caractère éminemment humain de cette musique.

La première partie de la soirée a été confiée à la pianiste et chanteuse d’origine arménienne Macha Gharibian et à son quartet. Une musique tout en luminosité qui transporte celui qui l’écoute au pied du mont Ararat dans des déclinaisons parfois improvisées de jazz et de Folks Songs.

De son pays d’origine, Macha a interprété des chansons d’amour et fait un clin d’œil à la musique de l’Azerbaïdjan, colorée et envoutante, très applaudie par le public.

Cette artiste qui affirme être « emballée » par le Chaâbi algérien, avoue sa passion pour son pays d’origine, l’Arménie, même si elle n’y a jamais vécu. Mais elle semble y puiser toute son énergie et sa chaleur communicative.