Constantine : la pièce “Akhi”, une approche philosophique du premier crime de l’histoire de l’humanité

Constantine : la pièce “Akhi”, une approche philosophique du premier crime de l’histoire de l’humanité

CONSTANTINE – La pièce théâtrale « Akhi » (mon frère), dont la générale a été présentée jeudi soir sur les planches du Théâtre régional de Constantine (TRC), a abordé une approche philosophique du premier crime de l’histoire de l’Humanité.

Une heure et demie durant, l’œuvre « Akhi », produite par le TRC et l’association « Essitar Al Dhahabi » des arts et de la culture, a traité du phénomène de crime relatant l’acte perpétré par Kabil (Caïn ) contre son frère Habil (Abel), et son incidence sur le présent.

La pièce théâtrale a relaté la relation entre « Kabil » (campé par Mohamed Laib), « Habil (confié à Mohamed Daloum) et « Awan » (interprété par Yasmine Abbassi), ainsi que le conflit entre les deux frères pour conquérir cette dernière, tout en s’interrogeant sur les raisons qui peuvent motiver à commettre un crime et la possibilité de mettre un jour un terme.

Les faits se sont enchaînés et se sont entremêlés entre passé lointain et présent pour rappeler le premier crime de l’Humanité et les crimes qui s’en sont suivis à travers les âges et le monde, ainsi que de constater que Kabil et Habil étaient d’une certaine manière « toujours de ce monde ».

Après le spectacle, le metteur en scène, Ahcene Serradj, a indiqué à l’APS que la pièce « Akhi » marquait son retour sur la scène artistique après plus de 20 ans d’absence.

Il a souligné que « l’œuvre tendait à transmettre un message pour lutter contre le crime ».

Et d’ajouter: « les acteurs, des professionnels des planches, ont fait montre de leur talent. J’œuvre à développer ma vision de la mise en scène de cette œuvre dans les prochaines représentations ».

Avant le début de la pièce, le public a observé une minute de silence en mémoire du regretté comédien Rachid Zighemi décédé la semaine dernière.