À l’occasion de la commémoration du 40ème jour de sa disparition: Vibrant hommage à la romancière Dihya Lwiz

À l’occasion de la commémoration du 40ème jour de sa disparition: Vibrant hommage à la romancière Dihya Lwiz

Coïncidant avec la commémoration du 40e jour de sa mort, cette cérémonie a été l’occasion pour les organisateurs de revenir sur le parcours de cette talentueuse écrivaine et poétesse qui, en dépit de sa courte vie, a su marquer de son empreinte la littérature algérienne.

À l’initiative des comités des villages Ighil Oumced (commune de Chellata) et Tiouririne (commune d’Ouzellaguen), un vibrant hommage a été rendu avant-hier à la jeune romancière et poétesse Dihya Lwiz, décédée le 29 juin dernier à l’âge de 32 ans, des suites d’une longue maladie.

En effet, le village d’Ighil Oumced, qui a vu naître la défunte, et celui de Tiouririne, qui l’a vu grandir, ont abrité, durant la journée d’avant-hier, un riche programme d’activités culturelles, concocté pour la circonstance, en collaboration avec les associations culturelles Timegdal de Helouane et Horizons d’Ouzellaguen.

La première partie de ce programme s’est déroulée au village de Tiouririne, où une exposition de photos et des articles de presse retraçant la vie et le parcours de la défunte a été organisée à l’école primaire. Les nombreux invités et autres citoyens venus de plusieurs localités de Kabylie ont été conviés à une collation organisée dans l’enceinte du même établissement scolaire. Vers 11h30, les organisateurs inviteront leurs convives à se déplacer au cimetière du village voisin, Helouane, pour assister à la cérémonie de recueillement sur la tombe de Dihya Lwiz. Une fois sur les lieux, l’assistance a été invitée à observer une minute de silence, après le rituel dépôt de gerbes de fleurs, à la mémoire de la jeune romancière disparue. Coïncidant avec la commémoration du 40e jour de sa mort, cette cérémonie a été l’occasion pour les organisateurs de revenir sur le parcours de cette talentueuse écrivaine et poétesse qui, en dépit de sa courte vie, a su marquer de son empreinte la littérature algérienne, en léguant des œuvres écrites en trois langues (français, arabe et tamazight).

Après ces moments d’émotion ayant marqué la cérémonie de recueillement, tenue en présence des proches et amis de la défunte, le rendez-vous a été donné au village d’Ighil Oumced qui abritera la deuxième partie des activités prévues pour cette journée commémorative. Moins d’une demi-heure plus tard, les participants à cette manifestation se retrouveront à l’école primaire de ce grand village surplombant toute la vallée de la Soummam. Même topo et même ambiance que dans le village natal de Dihya Lwiz.

Des portraits, des livres et des coupures de presse évoquant la vie et les œuvres de cette dernière sont exposés dans la cour de cet établissement scolaire qui s’avère exigu pour contenir toute la foule. Dans l’après-midi, l’écrivain Rachid Oulebsir a animé une conférence autour du parcours et des œuvres littéraires de Dihya Lwiz, en présence des membres de sa famille et de ses anciens amis. Certains intervenants parmi les présents ont tenu à apporter leurs témoignages sur la vie de la défunte, en mettant en exergue son talent, ses qualités morales et ses valeurs humaines. Pour rappel, Dihya Lwiz, de son vrai nom Louiza Aouzelleg, était romancière et poétesse qui avait publié, en 2016, entre autres, un recueil de poésie en tamazight intitulé Ger igenni d tmurt (Entre ciel et terre), qui lui a valu, la même année, le prix littéraire Mohamed-Dib.