Ces traditionnelles journées de la musique andalouse, organisées par l’établissement Arts et Culture de la wilaya d’Alger, s’ouvrent donc, demain à partir de 19h00, et se poursuivront jusqu’au 23 septembre courant. Portant le thème «Etoiles et associations», cette manifestation permettra cette année encore de revivre, découvrir et de redécouvrir la musique arabo-andalouse, à travers plusieurs soirées qui seront animées par une pléiade de chanteurs, chanteuses et d’associations musicales. Comme à chaque nouvelle édition, la nouveauté, pour cette année, est que l’établissement Arts et Culture, qui organise cette manifestation, met à l’honneur les plus belles voix de cet art, connues et moins connues pour certaines, et d’autres qui méritent d’être révélées au public, en vue de créer une ambiance qui sera fortement appréciée par les mélomanes et les amateurs de l’art andalou. Il faut noter que ce style de musique, réservé autrefois à une catégorie de la société, est aujourd’hui de plus en plus pratiqué et ses amateurs très nombreux. Par ailleurs, au programme de cette manifestation, on retrouve la chanteuse Lila Borsali et l’association Les Beaux-Arts d’Alger, qui raviront le public pour la première soirée à partir de 19h00. L’artiste Zakia Kara Torki et l’orchestre de l’association El-Ghernatia donneront, le lendemain à partir de 16h00, un concert à l’école de musique Cheikh-Abdelkrim-Dali de Kouba. Les autres soirées seront animées par l’association El Djenadiya de Boufarik et Jihane Houari, une jeune voix prometteuse de 20 ans, l’association Eldjazira que dirige le professeur Mohamed Mazouni et le chanteur Mohamed Yacine, l’association El Kortoba d’Alger et la jeune Hiba Zahri à l’école de musique de Kouba et l’association El Mezghenna et Ahmed Takdjout. La dernière soirée de cette manifestation, sera animée à la salle Ibn-Khaldoun par l’orchestre de l’association Mezghenna et par le chanteur Hamidou qui est, rappelons-le, issu de l’association andalouse El Fekhardjia.
Entrée gratuite
En outre, les organisateurs de ces journées, qui tiennent à rendre hommage à l’authenticité de cette musique noble, tout en mettant en avant notre riche patrimoine, promettent de mettre en valeur le travail mené par les différentes associations dans la préservation et le prolongement de ce legs musical. Bien qu’une bonne partie des associations andalouses, qui activent dans les différentes villes d’Algérie, ne mènent pas de recherches académiques ou de la réflexion scientifique sur cette musique, il n’en demeure pas moins qu’elles contribuent à maintenir une tradition musicale en éveil. Il est à noter que certains concerts débutent à 16h et 17h et d’autres à 19h. L’accès aux concerts d’«Andaloussiate El Djazaïr», qui se poursuivent jusqu’au 23 du mois courant à la salle Ibn-Khaldoun et à l’école de musique Cheikh-Abdelkrim-Dali, est gratuit.
Sara Boualem
