Covid-19 : Selon une étude, 50% des algériens ont été contaminés

Covid-19 : Selon une étude, 50% des algériens ont été contaminés

La décrue de l’épidémie de Covid-19 se confirme en Algérie, la levée des restrictions sanitaires et la reprise des marches hebdomadaires du Hirak ne semble pas avoir un impact significatif sur la situation épidémiologique.

La situation sanitaire s’améliore peu à peu, malgré l’émergence de nouvelles de la Covid-19 et leur propagation au pays, l’épidémie covid-19 connaît actuellement un certain apaisement et accalmie en Algérie, malgré l’assouplissement des mesures de confinement pour empêcher la propagation du virus, et le relâchement complet utilisé dans les mesures de barrière.

Depuis quelques jours, le niveau des contaminations quotidiennes au coronavirus ne cesse de prendre des courbes descendantes, au point de passer carrément sous la barre des 200 porteurs en 24 heures.

Réaliser alors une telle performance baissière en pleine période hivernale, où s’accélère la transmission du nouveau virus, notamment avec l’apparition de nouveaux variants, dont tout de même un éclairage d’expert pour tenter de comprendre cette décrue inopinée et qui persiste depuis des semaines.

Soit le jour où a été consigné le pic national de l’épidémie, soit 1 133 nouveaux cas de contagion en 24 heures. Quelle explication peut-on donner à cette baisse imprévue?

En effet, selon le Pr Kamel Djenouhat, chef de service du laboratoire central à l’EPH de Rouiba et président de la Société algérienne d’immunologie, la principale raison de cette accalmie relative et «l’acquisition d’un certain niveau d ‘ immunité collective au sein de la population algérienne ».

Le taux de positivité à la Covid-19 oscille entre 40 à 50%

Afin de bien expliquer ses propos, et éclaircir, l’opinion publique, le Pr Kamel Djenouhat, a mis en avant «les résultats d’une étude réalisée au niveau du laboratoire central de l’EPH de Rouiba et qui montre que le taux de positivité à la Covid-19 au sein de la population algérienne oscille entre 40 à 50% de l’observation d’observation ».

Rapporté par le journal «El Watan», «l’étude à portée sur 1000 personnes asymptomatiques ayant été testées et réparties sur trois catégories de population, dont les donneurs de sang, qui représentent la moitié de l’équipement, les personnels de santé et des grands groupes industriels », affirme les travailleurs du Pr Djenouhat.

Selon le même responsable, les premiers résultats ont révélé que la moitié de l’examen analysé a contracté la maladie. Ce qui représente un taux qui varie entre 47 et 50%, précisant dans ce sillage que «des sérologies positives ont été détectées chez ces personnes asymptomatiques qui ont été prélevées».

Par conséquent, le président de la Société algérienne d’immunologie, que ses résultats peuvent refléter un certain degré d’immunité collective, ce qui explique, selon lui les derniers bilans de baisse de la contagion.

, Concernant les mutations observées récemment sur le coronavirus et les apparues même en Algérie, Pr Djenouhat malgré l’affirmation que l’étude n’a pas sur un résultat confirmant la possibilité de protection contre ces nouvelles variantes, expliquant dans ce sillage que ces nouvelles variantes «ont dans quelques pays une résistance par rapport aux anticorps neutralisants déjà générés car les mutations touchent particulièrement la protéine S ».

Pour conclure, Djenouhat a regretté cette ouverture d’une partie et ce relâchement des citoyens de l’autre, appelant ainsi les autorités à «plus de fermeté afin de faire respecter les mesures barrières dont la désinfection et le port du masque, à défaut de faire appliquer la distanciation dans certaines situations ou certains espaces ».