Visite de la DS Week à Paris : Retour vers l’avenir

Visite de la DS Week à Paris :	Retour vers l’avenir

2015_05_25_460_2015_05_25_1000_DSC_7811_338 (1).jpgC’est au Jardin des Tuileries, au cœur de Paris, que DS Automobiles a choisi d’implanter son exposition éphémère pour célébrer les 60 ans de la première Citroën DS, la DS 19, et faire la jonction avec la naissance de la marque DS Automobiles.

Tel un énième pont sur la Seine, l’exposition éphémère DS Week relie le passé au futur. Un passé de soixante ans qui a débuté en 1955, date de naissance de la première Citroën DS19, et un futur qui se projette à travers le concept Numéro Neuf que l’on peut admirer aux Tuileries, sous le chapiteau de 3000m² dédié à cette DS Week.

Soixante ans d’histoire et un nouveau départ pour un blason, jusque-là couvé par Citroën mais qui a pris en 2014 son indépendance. Le premier juin de l’an dernier, DS Automobiles devient la troisième marque de PSA, se détache de Citroën et fait progressivement tomber les chevrons pour adopter le logo DS.

Soixante ans d’une histoire qu’a relatée cette exposition d’une semaine, la DS Week, à travers un parcours qui reprend le concept d’une avenue parisienne d’architecture haussmannienne avec, de chaque côté de l’avenue, des stands thématiques en rapport avec DS, l’ancienne voiture et la nouvelle marque.

On y trouve « La Galerie » où cohabitent des photos de DS signées Harcourt, des sculptures dont la très célèbre UFO ou des unes de magazines d’époque sur lesquelles figurait la voiture mythique. En face, le cinéma fait passer en boucle une séquence de cinq minutes, recueil des différents et nombreux passages de la DS dans les films. De l’autre côté, c’est le cœur technologique des nouvelles DS qui a été à l’honneur dans un espace qui réunit les moteurs des dernières productions de DS Automobiles et leurs optiques avant, bardées de LED et portant la signature lumineuse de la marque.

Un autre espace est dédié au design. Il s’articule autour des anciennes productions mettant en avant l’histoire du design de DS, on y trouve la première maquette « Hippopotame » de 1949 préfigurant la première Citroën DS, mais aussi d’autres productions des designers de l’époque, en bois, en fibre de carbone… et énormément de croquis, de photos… En face, deux designers s’attellent à produire des esquisses de modèles et de concepts récents sur des tablettes graphiques et que les visiteurs peuvent recevoir sur leurs email en utilisant les objets connectés de cette exposition interactive. Il y a aussi le DS Boutique, espace de vente de goodies, de miniatures et autres livres dédiés à la marque.

Le long de l’avenue, anciennes et nouvelles DS cohabitent, se font face. On y rencontre, entre autres, DS3 Racing ou la DS 21 Pallas de l’époque mais qui a fait sa star sur les plateaux de la série culte, The Mentalist. Ici, le passé rencontre le futur, la marque DS Automobiles vient de naître et beaucoup de choses sont au programme. Première née sous le signe DS en Europe, la DS5 profite de son restylage pour effacer de sa calandre le logo Citroën. DS4 en fera de même dans quelques mois. Et bien d’autres modèles suivront.

Au bout de l’avenue, l’Atelier. Clin d’œil à la mode et au chic parisien, deux des trois intérieurs de la DS Divine y sont exposés. Broderie faite à la main, cristaux signés Swarowski et une production d’Iris Van Herpen font face à un atelier de confection des cuirs qui habillent les intérieurs des DS. Avec ses trente années d’expérience, un ouvrier explique aux visiteurs le processus de façonnage et de mise en œuvre des cuirs dans les habitacles. On apprend qu’il faut six heures de temps pour faire une planche de bord de DS4 avec ses panneaux de portes et qu’il faut trois personnes et deux heures et demie de temps pour habiller un siège. On y apprend également qu’il faut deux peaux et demie de cuir pour qu’une voiture s’habille de cuir, soit environ 15m².

En s’appuyant sur un son passé très riche, DS Automobiles prépare un avenir résolument tourné vers le premium. Et comme, en plus, la nouvelle marque a la chance de naître parisienne, elle ne manquera pas de mettre à profit ce patrimoine inépuisable de la mode et du chic à la française, cette identité qui lui permettra de se revendiquer premium avec comme source d’inspiration la Seine plutôt que le Rhin.