Usine Peugeot en Algérie : Aller vers un véritable partenariat

Usine Peugeot en Algérie : Aller vers un véritable partenariat

peugot.JPGNous sommes aujourd’hui à un stade où l’on devient de plus en plus exigeants avec le partenaire français au sujet des négociations avec Peugeot pour la réalisation de ce projet industriel de grande envergure en Algérie», a déclaré le premier responsable du secteur.

S’abstenant de fournir plus de détails sur ces discussions, M. Bouchouareb s’est contenté de souligner la volonté du gouvernement à «aller vers un vrai partenariat industriel qui puisse apporter des solutions à la démarche du développement de l’industrie mécanique en Algérie».

C’est ce qu’a  affirmé   hier le ministre de l’Industrie et des Mines.  «Nous sommes en négociation avec Peugeot. Les discussions  ne sont pas simples. Nous sommes aujourd’hui à un stade où on devient de plus en plus exigeants avec le partenaire  français», a déclaré Abdessalem Bouchouareb, en marge  d’une réunion préparatoire de la prochaine tripartite. S’abstenant de fournir plus des détails sur ces discussions, «suivies de près par le Premier ministre », M. Bouchouareb s’est contenté de dire : «Nous voulons aller vers un vrai partenariat industriel qui puisse apporter des solutions à la démarche de développement de l’industrie mécanique dans notre pays».  il y a un mois Bouchouareb avais mis fin à la polémique sur les différentes déclarations liées à ce projet.  Peugeot lancera son usine en Algérie en 2017 ! a t-il tranché. Les discussions menés sous l’égide directe du Premier ministre, entre Peugeot et le gouvernement algérien sont à un stade très avancées», avait t-il ajouté.  Celles-ci  devaient porter sur la fabrication de trois modèles du groupe PSA Peugeot Citroën à savoir la Citroën C-Elysée, la Peugeot 301 et la Peugeot 208 .  Comme Renault, Peugeot installera son usine dans la région Ouest du pays, avec une capacité de production qui ira de « 75 000  à 100 000 voitures par an », a-t-on indiqué.  Le 15 juin dernier, lors de sa courte visite à Alger, le président français, François Hollande, avait confirmé  l’implantation prochaine d’une usine Peugeot en Algérie précisant que ce projet était « en discussion avancée » et que les deux parties algérienne et française travaillaient ensemble pour faciliter  sa réalisation. l’année 2014 est l’année de la naissance du projet. Le directeur général de Peugeot Algérie, avait annoncé la préparation d’un projet industriel dans le domaine de l’automobile en Algérie.  Cette annonce de Pierre Foret a été faite bien avant que les médias français «Les Echos, La Tribune et Bloomberg) en parlent et annoncent l’intention de Peugeot et du groupe PSA d’investir en Algérie avec la création de la dite  usine de montage. Le premier responsable de Peugeot Algérie, avait juste à l’époque annoncé la préparation d’un projet industriel dans le domaine de l’automobile en Algérie.

R. N.

Véhicules importés : «mettre fin à la surfacturation»  

Interrogé sur les  importations de véhicules, bloquées au niveau des douanes car non conformes à cette nouvelle réglementation,  M Bouchouareb a fait savoir «que les quelques cas qui restent seront libérés à partir de la semaine prochaine».   «A partir de la semaine prochaine, c’est les nouvelles règles qui vont être appliquées au bonheur des citoyens et au bonheur de l’économie», s’est réjoui M. Bouchouareb.

La nouvelle réglementation qui oblige les concessionnaires à acheter leurs véhicules directement de chez les constructeurs, sans passer par les intermédiaires, devrait mettre fin à la surfacturation dans cette activité.  « Je préfère par décence ne pas révéler les niveaux de surfacturation (engendrés par le recours aux intermédiaires) ni même ses hauteurs, mais l’Etat en est au courant et en possède les dossiers », a-t-il lâché. «Ce sont des sommes énormes, souvent on croit que l’augmentation des prix des véhicules est liée à la hausse de leur valeur, non, une grande partie est liée à la surfacturation. Je l’avais dénoncé au mois d’octobre dernier, j’étais le premier à le dire (…) », a enchaîné le ministre en indiquant qu’une inspection engagée dans ce sens a confirmé ces dérives.