Quand les pouvoirs publics créent l’insécurité routière

Quand les pouvoirs publics créent l’insécurité routière

route.jpgDans le cadre du développement stratégique et dans le but de moderniser la wilaya d’Alger, notre chère capitale s’est transformé du jour au lendemain en un grand chantier ouvert au publique.

Sans rentré dans les détails. Faisabilité de la chose, méthode et technique à utiliser, et autre planification des travaux de jour ou de nuit etc…

Le constat le plus alarmant se résume en un mot « Inconscience ».

Les dispositifs d’Hygiène et Sécurité des chantiers lancés sur les axes routiers. à savoir les axes Réghaia-Zeralda.Bir Mourad Rais-Birtouta sont caducs, si ce n’est à une dizaine de mètres du chantier dans le meilleur des cas.

Les caniveaux se sont transformés en dépotoir, les matériaux sont entreposés d’une manière anarchique sur les bandes d’arrêt d’urgence.

Incompétence ou inconscience des pouvoirs publics ou peut être les deux ? Sommes-nous incapable de chapoter ce type de projet ? Étonnant ! quand il nous est donnés à lire dans la presse que pour une meilleur conduite de l’action de la wilaya .un dispositif a été mis en place (cellule technique au niveau de la wilaya composée d’architectes, d’ingénieurs, de paysagistes, des cellules techniques au niveau des Circonscription administratives (CA) et des APC),ainsi que huit directions qui avaient été mises à contribution pour le pilotage de l’opération (DUAC, DTP, DRHEE, DFC, DEP, Environnement, Logement et Transports).

En attente de la prise de conscience des pouvoirs publics .Des moyens très simples peuvent être mis en place afin de rassurer, et palier a ces désagréments et cette insécurité qui ont finit par devenir une partie indissociable de notre quotidien. L’exemple le plus simple qui me vient à l’esprit est les medias.

SMS via les operateurs de téléphonie, Radio, télévision, comme cela se fait dans d’autres pays. Pourquoi ne pas utiliser ces moyens de communication pour nous informer de la situation de nos routes (Encombrement, Travaux, Accident),

Nous gardant ’espoir qu’un jour ou l’autre, cela finira par faire partie de notre culture au quotidien.

N.Kechar