Peugeot officialise son grand retour en Iran

Peugeot officialise son grand retour en Iran

peugeot-02_857416_679x417.jpgLe constructeur automobile PSA Peugeot Citroën a annoncé, à l’occasion de la visite en France du président iranien Hassan Rohani, la création d’une coentreprise avec Khodro pour permettre son retour en Iran.

L’Iran est de nouveau au coin de la rue pour Peugeot. La marque française a annoncé, jeudi 28 janvier, un accord pour former une coentreprise avec le constructeur automobile iranien Khodro. Cette iniative doit faciliter le retour du groupe français sur le marché iranien après deux ans de négociations difficiles.

L’annonce, faite à l’occasion de la visite en France du président iranien Hassan Rohani, intervient en même temps que d’autres bonnes nouvelles économiques. La SNCF a signé un accord avec le chemin de fer iranien et des contrats ont été conclus dans le domaine minier et celui de l’environnement.

Par ailleurs, le ministre iranien du Pétrole a également annoncé jeudi la signature imminente d’un accord avec le groupe Total. Une annonce que le géant pétrolier refuse pour l’instant de commenter.

Heurt et malheur de PSA en Iran

Le retour de PSA sur les routes iraniennes a une saveur toute particulière. Peugeot a en effet, pendant longtemps, été le numéro 1 des constructeurs européens dans la République islamique. La marque française avait profité des tensions entre les États-Unis et Téhéran après la révolution de 1979 pour prendre la place de General Motors. En 2011, PSA possédait 30 % de parts de marché dans le pays.

Le groupe français a cependant dû quitter l’Iran en 2012 à la faveur d’un renforcement des sanctions économiques américaines. Les véhicules de PSA sont toujours construits et vendus en Iran – par Khodro – mais Peugeot ne peut pas en profiter financièrement.

L’accord de partenariat avec Khodro change la donne. PSA a décidé d’investir 200 millions d’euros en cinq ans pour moderniser une usine iranienne et lancer la production de nouveaux modèles pour le marché local.