La « SYMBOL » concernée par le crédit à la consommation

La « SYMBOL » concernée par le crédit à la consommation

arton8214-c1d4f.jpgC’est confirmé. La Symbol fera bel et bien partie de la liste des produits répertoriés « made in Algeria ». Le ministre de l’Industrie et des Mines l’a affirmé hier au cours du forum du lundi organisé par la Chaîne Une de la radio nationale. Le ministre a même annoncé que tous les autres modèles du fabricant de véhicules français qui sortiront de l’usine de Oued Tlélat seront étiquetés du label local.

Ainsi donc, ceux qui s’interrogeaient sur le listage de la voiture « algérienne « parmi les produits visés par le crédit à la consommation dont le lancement serait imminent sont servis.

Le ministre n’a pas non plus manqué de rappeler que les autres marques de véhicules dont les projets sont en cours sur le même site pour Peugeot, à Annaba pour Fiat et Batna pour Hyundai, seront également concernées par la formule.

Le ministre a rappelé au passage que les discussions avec les responsables de la marque au tigre du groupe français PSA, dont la finalisation du protocole d’accord et la signature du cahier des charges est prévue en février prochain lors d’une rencontre entre les chefs de gouvernement des deux pays, a abouti à des accords avantageux pour le pays.

Abdelmalek Sellal et Manuel Valls devront en effet finaliser, entre autres protocoles l’accord pour le lancement, au cours de l’année 2016, de la deuxième usine de montage de véhicules touristiques prévue sur le même site dans l’Oranie. Cette fois-ci a rappelé l’invité de l’émission radiophonique hebdomadaire, « notre exigence d’atteindre durant les cinq premières années un taux d’intégration de 40% a été acceptée par la partie française.

Bouchouareb a, sur la même lancée, rappelé que les discussions avec l’autre constructeur européen, l’italien Fiat pour la réalisation d’une unité de montage de véhicules à Annaba sont en bonne voie et devraient aussi connaître leur épilogue au cours de la même année.

Idem pour les pourparlers avec le constructeur sud-coréen Hyundai dont l’implantation de l’unité de montage est prévue dans la capitale des Aurès, Batna. Le ministre a tenu à préciser que toutes ces marques seront concernées par le crédit que pourront contracter les ménages algériens auprès de différentes succursales bancaires.

Le crédit à la consommation, que le gouvernement compte relancer en début d’année si l’on croit les déclarations faites à ce jour par nombre de responsables, touchera une armada de produits locaux. La liste exhaustive des produits concernés par la formule de prêt a été finalisée par le département de Bouchouareb, et sera, à en croire le ministre, présentée au début du mois de janvier aux départements du commerce et des finances.

Prévu depuis quelques mois déjà, le lancement de l’opération a été retardé pour, d’un côté, permettre à la Banque d’Algérie de mettre en place la centrale des risques des entreprises et ménages (CREM) qui sera un outil d’aide à la gestion des risques de crédits par les banques prêteuses, et d’un autre de justement définir les produits pouvant être considérés comme de fabrication locale.

En effet, avant le lancement du crédit, les banques se devaient de se prémunir contre les risques de non-payement des crédits que les consommateurs auront à contracter auprès des différentes succursales.

Des mesures ont à ce titre été prises : entre autres il a été décidé que les contractants du crédit doivent être des nationaux résidents, que le montant mensuel global de remboursement du crédit contracté par l’emprunteur ne peut, en aucun cas, dépasser 30% de ses revenus mensuels nets régulièrement perçus, afin d’éviter le surendettement du client, et, enfin, que la durée de ce crédit devra être supérieure à trois mois mais ne doit pas, par ailleurs excéder les cinq années.

Tout ceci avec la mise en place par les banques d’instruments devant leur permettre de vérifier si l’emprunteur dispose de suffisamment de capacités de remboursement du crédit demandé.