Vaste entreprise de déstabilisation de l’Algérie par internet, La cyber-tyrannie des ONG

Vaste entreprise de déstabilisation de l’Algérie par internet,  La cyber-tyrannie des ONG

Protestation_In_Salah_Gaz_de_schiste_03_167883592.jpgDes manifestations trop spontanées

Elles ont donné naissance à un grand nombre de blogs qui s’apparentent à ceux qui ont été à l’origine des départs de crises dans les pays voisins.

Une grappe d’ONG occidentales des droits de l’homme, dont le Réseau euro-méditerranéen des droits de l’homme (Remdh) et l’Organisation mondiale contre la torture (Omct), sont montées hier, au créneau pour disent-elles, dénoncer de «graves atteintes au droit à un procès équitable, lors de la dernière audience contre neuf militants du Comité national pour la défense des droits de chômeurs (Cnddc), qui s’est tenue le 11 mars dernier à Laghouat.» Ce genre de sorties n’est pas nouveau. Ces ONG se permettent, comme à leur habitude, de «donner» des leçons à l’Etat algérien. Elles ont eu cette insolence, grâce à une «cyber-armée» de jeunes Algériens crédules, qui les tiennent informées et relaient leurs attaques contre le pays. Ces ONG ont procédé au recrutement et à l’endoctrinement de milliers de jeunes.

Ainsi, si Daesh recrute de jeunes Européens sur Internet, ces ONG, souvent financées sur des fonds publics, ont très largement usé du Net pour «travailler» les esprits des jeunes Algériens.

L’exemple de Mohamed est illustratif à cet égard. Ce jeune de 25 ans, diplômé de l’université est l’un des purs produits de la cyber-tyrannie des ONG. Il dit être entré en contact avec une association étrangère de défense des droits de l’hommes tout à fait «par hasard». «Je suis tombé sur une annonce de formation publiée par un site Internet», avoue-t-il.

Chômeur de son état, le jeune homme a cliqué sans trop d’illusions. Quelque jours après, il reçoit une invitation tous frais payés, billet d’avion compris, pour un stage d’une semaine au Maroc sur «les droits de l’homme et les réseaux sociaux».

Il est formé à une technique, pratiquée à large échelle, de manipulation de l’information sur tout ce qui a trait aux protestations sociales. Cela va du jeune handicapé, sans pension, aux manifestations contre le gaz de schiste, en passant par les sit-in des chômeurs à Ouargla. Toutes les annonces qui font état de mort de manifestants sont «inventées» par ces ONG et relayées par des activistes comme Mohamed, qui se comptent par milliers en Algérie. Facebook et Twitter n’ont pas de secrets pour eux. Les multiples «formations» qu’ils font à l’étranger et surtout au Maroc, les mettent en contact avec des activistes de tout le Monde arabe. L’autre point commun avec Daesh, tient dans l’endoctrinement de ces jeunes. Ils sont convaincus de leur mission et vouent une haine inexplicable au pouvoir en place et semblent totalement coupés de l’histoire de leur pays et de sa révolution pour l’indépendance. Les activistes développent un discours occidentalisé et dénué de toute déréférence à leur pays.

Ainsi, l’Algérie et les Algériens sont pris dans la vaste Toile tissée par ces ONG. Leurs domaines d’activités déclarés, sont les droits de l’homme, l’humanitaire, et le soutien aux «causes nobles» de la société. Derrière cette façade, les classements émanant de ces ONG, mettant l’Algérie constamment dans les dernières positions, pratiquement dans tous les domaines, ne représentent que le début d’une manipulation qui vise la déstabilisation de l’Algérie.

Le recrutement de centaines de jeunes dans le cadre de formations, de séminaires, en vue d’en faire les futurs blogueurs qui seront à l’origine des plus importantes contestations dans le pays, est leur mission première.

Leurs plus grands arguments, sont de faire croire aux Algériens que les réseaux sociaux ont permis à l’Egypte, à la Tunisie, et la Libye de déclencher leurs printemps, et peuvent au même titre, les aider a dénoncer la soi-disant crise algérienne. Une façon de contrôler l’opinion publique pour noircir le tableau. Toutes les actions de l’Etat sont réduites à néant.

Leur force est sans conteste, dans leur capacité à convaincre les jeunes blogueurs que les évènements et les situations difficiles sur la scène politique, économique, et sociale du pays, sont des motivations «nobles» pour renverser le régime en place.

L’ONG américaine Freedom House aurait recruté 200 Algériens résidant en Tunisie pour en faire les futurs détracteurs sur les réseaux sociaux. Il leur a été exigé de déterminer les failles du système et d’identifier les vrais besoins sociaux des Algériens. Pour Thierry Meyssan, président du Réseau voltaire, les Réseaux Optor et Canvas, de vraies écoles de subversion, sont financés directement par la CIA et à l’origine du déclin du régime de Milosevic en 2000.

Sur le même schéma, elles continuent à former des jeunes pour en faire des mercenaires du Web pro-américain. A ce titre les ONG restent leur cheval de bataille. Leurs caractères trompeurs et les intentions innocentes qu’elles affichent leur permettent de pénétrer les sociétés les plus imperméables.

En Algérie, elles ont donné naissance a grand nombre de blogs qui s’apparentent à ceux qui ont été à l’origine des départs de crises dans les pays voisins. Elles répondent exactement à ce schéma qui consiste à rebondir sur les derniers événements, les diaboliser, puis les servir à l’opinion publique, pour en faire des départs de foyers de discorde. lesquels donneront lieu au chaos et la chute du régime en place laissant champ libre à ses détracteurs pour en faire des révolutions colorées.