Ali yahia Abdenour, Taleb Ibrahimi et Benyelles contre un quatrième mandat de Bouteflika

Ali yahia Abdenour, Taleb Ibrahimi et Benyelles contre un quatrième mandat de Bouteflika

ibrahimi-taleb_2021065_465x348p.jpgLe front anti quatrième mandat de Bouteflika s’élargit. Trois personnalités politiques viennent de rendre public une déclaration dans laquelle ils disent non au 4eme mandat.

Dans un communiqué rendu public ce lundi, Ali Yahia Abdenour, Ahmed Taleb Ibrahimi et Rachid Benyelles disent non « à une quatrième candidature de M.Bouteflika » et appellent  » les forcessaines du pays – et notamment celles attachées à la justice et çà la moralisation de la vie politique- à exprimer leur refus par tous les moyens pacifiques qu’ils jugent utiles (…) » et au cas ou la candidature de Bouteflika est maintenu « de boycotter massivement l’élection ».

Les trois signataires, après un rappel de toutes les étapes vécues par le pays depuis 1999, considère que « l’Algérie, depuis l’indépendance n’a jamais connu de conditions aussi favorables pour son développement au cours des quinze dernières années, sa regression politique, économique, culturelle et ethique n’aura malheureusement, jamaisété aussi grande qu’au cours de cette même période ».

Ali Yahia Abdenour, Taleb Ibrahimi et Rachid Benyelles estime que cette « déchéance est l’oeuvre de la coterie au pouvoir qui pousse maintenat l’arrogance jusqu’a vouloir imposer un quatrième mandat dans un climat délétère aggravé par une situation explosive dans le sud du pays et des déclarations irresponsables faites hélas au nom du FLN ».

« Aussi et devant le viol qu’il s’apprete à faire subir une nouvelle fois à notre peuple, nous, signataires de cette décalration, considérons qu’il est de notre devoir, devant dieu et le peuple algérien, de dénoncer publiquement et solennellement, ses dérives politiques et morales inacceptables, sa gestion desastreuse des affaires de l’Etat et son immobilisme face au développement du régionalisme, du communautarisme et des forces centrifuges qui menacent le pays d’éclatement », écrivent Ali Yahia Abdenour, Taleb Ibrahimi et Rachid Benyelles.