Une moyenne de 18 livres lus par an en Algérie.

Une moyenne de 18 livres lus par an en Algérie.

Les Algériens accordent 36 heures de leur temps à la lecture durant l’année, c’est ce qu’a indiqué le rapport «Arab Reading Index 2016», réalisé par le bureau régional Mena du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) et la Fondation Mohammed Ben Rashid Al Maktoum.

Selon cette étude, qui s’est basée sur un questionnaire soumis à 148 294 personnes dans la région Mena, l’Algérie dépasse ainsi de peu la moyenne de la lecture dans le monde arabe qui est de 32,24 heures par an. Les Egyptiens accordent 61heures par an à la lecture, tandis que les Marocains consacrent 59 heures. Ainsi, les Algériens demeurent très loin devant nos voisins en matière de lecture.

En matière de la lecture des livres, l’Algérie dépasse encore de peu la moyenne dans le monde arabe estimée à 16,08 livres lus annuellement. C’est en fait, une moyenne de 18 livres seulement qui sont lus en Algérie annuellement, tandis que le Liban arrive en tête avec 28,67 livres lus par an, le Maroc, deuxième dans le monde arabe avec environ 26 livres et l’Egypte avec 25 livres. Le bas du podium est occupé par la Somalie (1,74 livre), la République de Djibouti (environ 2 livres par an) et l’Union des Comores (environ 2,5 livres).

Le rapport note que la famille, les institutions éducatives et la société constituent les principaux piliers qui favorisent la lecture. En première position les institutions éducatives avec 52,02%. Viennent ensuite la famille (46,16%) et la société (36,56%). Les auteurs du rapport se sont intéressés aux raisons qui peuvent amener les personnes à lire. Il s’agit de la recherche d’informations (18%), suivie du plaisir de lire (17%), la curiosité (16%) et l’ennui (12%).

Les Arabes lisent en moyenne 6 minutes par an, contre 200 heures pour les Américains et les Européens. Un enfant américain lit environ six minutes par jour, tandis qu’un enfant arabe consacre sept petites minutes… par an à ce passe-temps. Contrairement à l’étude, les données collectées de ces sites ne prennent pas en compte les caractéristiques des sociétés arabes et leur culture