Un père et ses enfants arrêtés à Canastel où ils versaient dans le trafic de kif et de psychotropes 13.720 comprimés Rivotril saisis

Un père et ses enfants arrêtés à Canastel où ils versaient dans le trafic de kif et de psychotropes 13.720 comprimés Rivotril saisis

kif.jpgLe phénomène du trafic de psychotropes a atteint des proportions alarmantes. Il a supplanté celui du kif traité. 13.720 comprimés de marque Rivotril ont été saisis avant-hier par les services de police à Oran. 

Agissant sur renseignement, les éléments de la brigade de recherches et d’investigations BRI de la sûreté de wilaya d’Oran ont démantelé un réseau de trafic de psychotropes. Le réseau est composé de cinq personnes âgées entre 19 et 50 ans.

Il s’agit d’un père et de ses enfants. Les policiers ont arrêté dans un premier temps l’un des membres du réseau qui, après une fouille minutieuse, il a été découvert en sa possession 7 barres de kif traité et 1.500 DA.

Poursuivant leurs recherches, les éléments de la BRI ont mis la main sur 13.720 comprimés de marque Rivotril dissimulés dans une voiture de marque Dacia. Le conducteur a été arrêté, une perquisition ordonnée dans le domicile du mis en cause à Canastel, s’est soldée par la saisie de quatre morceaux de kif, un fusil de chasse factice, une paire de jumelles, des armes blanches et un véhicule de marque Mercedes.

La commercialisation des psychotropes commence à prendre des proportions alarmantes dans les milieux des jeunes. Les pharmaciens d’officines, souvent mis à l’index, ne constituent en réalité que le dernier maillon d’une grande chaîne.

En effet, plusieurs trafiquants achètent leur marchandise auprès des pharmaciens pour détourner le produit du circuit licite par un simple jeu d’écriture une ordonnance à la main. Le Rivotril et le Diazépam sont classés parmi les psychotropes les plus demandés par les jeunes. Même le Subutex, un traitement substitutif de la dépendance aux opiacés, est fortement consommé.

Cette frénésie juvénile pour la consommation de ce type de drogue en a fait augmenter les prix. Dans le but de faire face à ces dépassement et préserver et le pharmacien et la santé des citoyens, la direction de la Santé de la wilaya d’Oran, les propriétaires d’officines ont été instruits de ne servir aucune ordonnance comprenant des psychotropes avant le passage devant le contrôle médical.

Signalons que bien que certains pharmaciens soient obligés de vendre ces comprimés sous la menace ou subissent des violences de la part des consommateurs délinquants, d’autres sont impliqués dans la vente de ces produits, ce qui est une violation de la loi.

Mehdi A.