Trois travailleurs ont été tués et quatre autres bléssés dans l’explosion d’un puits de pétrole dimanche à Hassi Messaoud (760 km au sud est d’Alger), un incident rarissime mais passé sous silence par le géant pétrolier algérien. Les victimes étaient en plein opération lorsque le puits a explosé les projetant à terre.
« L’explosion due vraisemblabement à une montée de gaz a provoqué un incendie », a affirmé un des temoins au Jeune indépendant qui a précisé que les secours ont intervenu rapidement pour circonscrire le feu et évacuer les victimes.
« Deux des victimes sont mortes sur le coup tandis que le troisième est décédé lors de son transfert avec les autres blessés par avion à l’hopital militaire d’Ain Naadja », a indiqué la même source. Un proche d’une des victimes, contacté par la rédaction a confirmé leurs décès.
La cause exacte de ce grave incident était encore inconnue. La Sonatrach observait le silence lundi tandis que sa direction de la communication était injoignable.
On ignore si le forage a été poursuivi ou s’il a été procédé à son arret du forage. « Une équipe d’enqueteurs est sur place pour déterminer les circonstances du drame », a fait savoir notre source.
L’entreprise nationale d’hydrocarbures Sonatrach a découvert, en octobre 2013 , un gisement de pétrole estimé à environ 1,3 milliards de barils. Ce champ pétrolifère, situé dans le bassin d’Amguid Messaoud serait rien de moins que le plus grand d’Algérie. L’exploitation de ce puits requerrait cependant l’utilisation de la technique, décriée, de fracturation hydraulique. Mais elle porterait les réserves du pays, actuellement estimées entre 11,9 et 12,3 à une moyenne de 13,6 milliards de barils.
