Transport : Le téléphérique, un moyen précieux pour désengorger la circulation routière

Transport : Le téléphérique, un moyen précieux pour désengorger la circulation routière

1_telepherique_739592792.jpgAprès l’inauguration de la ligne maritime reliant Ain Benian à la Pêcherie, le transport urbain voit désormais grand et l’on s’attend dans les prochaines semaines à d’autres mises en service allant dans le sens de diversifier les modes de transport et d’augmenter les capacités de transport urbain et sururbain.

Après l’inauguration de la ligne maritime reliant Ain Benian à la Pêcherie, le transport urbain voit désormais grand et l’on s’attend dans les prochaines semaines à d’autres mises en service allant dans le sens de diversifier les modes de transport et d’augmenter les capacités de transport urbain et sururbain.

Parmi ces projets, on citera la ligne le téléphérique Bouzaréah-Oued Koreiche qui sera certainement d’un grand secours pour les habitants des hauteurs d’Alger, en vue de désengorger la circulation qui étouffe les Algérois. Elle viendra s’ajouter aux autres lignes existantes à Alger. Actuellement au stade des essais techniques, la ligne sera opérationnelle dès la rentrée prochaine après quelques mois de retards dus à la réalisation des travaux de branchement des postes transformateurs au réseau électrique par Sonelgaz.

Devant transporter les voyageurs en 10 minutes seulement pour une distance de près de 3 km sur une altitude de 500 mètres, le téléphérique en question devra assurer le transport de 2.400 passagers par heure via les 55 cabines, d’une capacité chacune de 15 personnes. Actuellement le trajet prend au minimum une demi-heure en empruntant la route sinueuse. Il est prévu une station intermédiaire à Frais Vallon. Une autre ligne pour la capitale est attendue avec impatience. Il s’agit du téléphérique qui devra lier Bab El Oued à Zghara, quelques dizaines de mètre plus haut, avec station intermédiaire. Longue de près de 2 km, elle aura à transporter 2.400 personnes par heure, avec 67 cabines prévues à cet effet d’une capacité chacune de 10 personnes. Trois stations sont prévues dans ce projet dont les travaux de réalisation ont été confiés par l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) au groupement composé de Français de Poma Galski et d’Algériens de l’ERBTPH Chaibi au terme d’un avis d’appel d’offres.

Leader mondial du transport par câble, cette entreprise française a réalisé, rénové et mis à niveau les quatre téléphériques en fonction actuellement à Alger et elle a déjà remporté une dizaine de projets en Algérie. Aussi, deux autres projets situés au cœur d’Alger sont au stade embryonnaire. Il s’agit des téléphériques assurant la liaison Grande Poste-El Biar et la Place du 1er Mai à El Mouradia. Des lignes qui seront une véritable bouffée d’oxygène pour les usagers du transport urbain de la Capitale.

Il est à signaler que les premiers téléphériques installés en Algérie justement par la société Poma datent des années 1950, début 1960. Quatre télécabines sont en service actuellement. Le téléphérique reliant El-Madania à Belouizdad qui date de 1956 avant d’être rénové en 1982. Celui de Notre Dame d’Afrique a été construit en 1982. Les deux autres (Riadh El Feth et Palais de la Culture) ont été réalisés en 1987, toujours par la même société et connaissent un engouement qui ne faillit pas au cours des années. SAM