Son groupe a été neutralisé par les services de sécurité, Une femme à la tête de Daesh à Guelma

Son groupe a été neutralisé par les services de sécurité, Une femme à la tête de Daesh à Guelma

daesh_869191741.jpgPas de place pour Daesh en Algérie

âgée de 30 ans, elle dirigait ce réseau de 12 terroristes dont la plupart sont des universitaires. Les forces de sécurité ont réussi à mettre fin aux activités subversives de ce groupe en un temps record.

Les investigations lancées par les services de sécurité depuis quelques semaines à Guelma, ont permis de démasquer ce réseau composé d’une douzaine d’éléments, pratiquement tous des universitaires. A la tête de ce groupe, une femme âgée de 30 ans, habitant dans la localité d’El Darean à El Tarf. C’est grâce à l’usage des réseaux sociaux sur Internet, utilisés par cette cellule, que les forces de sécurité sont arrivées à identifier la composante de cette filière. Huit ont été placés en détention préventive, dont un homme de 60 ans, alors que quatre autres sont sous contrôle judicaire, sur ordre du magistrat instructeur, très tard dans la nuit du mardi à mercredi.

Les mis en cause projetaient de rejoindre l’hydre tentaculaire Daesh, précisent des sources bien informées. Les services de sécurité ont pu déterminer que ce réseau, comprenant des jeunes résidant au niveau des localités de Houari Boumediene et Beni Mezline, à Guelma, mais aussi d’El Tarf et Constantine avaient des contacts étroits avec des activistes de la nébuleuse localisés en Syrie. Ils ont été arrêtés en leur domicile, après une autorisation judicaire d’extension de compétences.

Lors de leur intervention, les services de sécurité ont saisi des ordinateurs, une importante somme d’argent même en devise et de la littérature subversive appelant à ce que les terroristes désignent comme djihad à l’intérieur et l’extérieur du pays. Lors de cette même opération, des armes prohibées et des téléphones mobiles ont également fait l’objet de saisie. Ces nouvelles arrestations interviennent quelques semaines après celles opérées à Boumerdès lors d’une procédure similaire, inculpant quatre étudiants qui travaillaient, agissait aussi pour cette organisation terroriste transnationale.

Les faits à ne pas en douter, concourent avec l’installation d’un camp d’entraînement au profit de nouvelles recrues, basé à Derna en Libye, mais aussi au moment où Daesh a formulé des menaces à l’égard de la Tunisie. Dans une vidéo, des milices de cette mouvance terroriste, appellent au boycott du deuxième tour de l’élection présidentielle incitant les Tunisiens à rejoindre leur cause folle. Pour eux, la Tunisie est désormais un pays en guerre. Dans ce tourbillon, les forces de l’Armée nationale populaire poursuivent leur lutte contre ce phénomène, considérant que Daesh n’est qu’une nouvelle appellation d’Al Qaîda. Deux membres de cette organisation ont été abattus, lesquels étaient directement impliqués dans l’assassinat du ressortissant français, alors que deux autres ont été éliminés dans les maquis de Jijel, où l’ANP poursuit son opération de ratissage, parallèlement à celle déclenchée dans les maquis des wilayas du Centre. Pour des sources très imprégnées des donnes actuelles, l’épicentre de la menace ne peut être situé qu’en Libye. Tous risque ou danger pour la sécurité du pays ne peut provenir que de ce pays, transformé en un foyer pour tous les réseaux terroristes et d’où d’ailleurs Daesh compte se lancer vers la conquête du Sahel. On assiste actuellement à une montée en puissance du terrorisme à travers le monde; Pakistan, Yémen et Nigeria connaissent les attentats les plus spectaculaires dans un contexte où l’on cherche à remodeler la carte géopolitique du Monde arabe en créant des violences où la question de «qui-tue-qui» doit être réellement posée, notamment en Libye et en Irak.