SIDI BEL-ABBES: 1.100 kg de déchets de cuivre saisis

SIDI BEL-ABBES: 1.100 kg de déchets de cuivre saisis

cuivre_924605458.jpgLes éléments de la brigade polyvalente des douanes de Ibn Badis, relevant de l’inspection divisionnaire des douanes de Sidi Bel-Abbès, ont réussi hier à mettre en échec une tentative d’exportation illégale de déchets de cuivre. En effet, c’est au cours d’un contrôle au niveau de l’autoroute Est-Ouest, précisément à hauteur du pont Sidi Ali Bouzidi, que les éléments de cette brigade ont repéré un véhicule utilitaire.

Lors de la fouille, les douaniers découvrent une quantité de 1100 kg de déchets de cuivre de contrebande. Ainsi, après avoir passé au peigne fin tout le véhicule, les douaniers ont saisi tout le lot ainsi que le moyen de transport, et ce conformément aux dispositions de l’ordonnance 05-06 portant sur la lutte contre la contrebande.

Le chauffeur a été arrêté et présenté aux services compétents pour le complément de l’enquête. Le cuivre était destiné à alimenter le marché informel et devait être acheminé jusqu’aux frontières marocaines pour être écoulé par les contrebandiers. Un véritable trafic qui rapporte gros aux réseaux spécialisés dans ce genre de transactions. Des pénalités représentant dix fois le montant de la saisie ont été dressées dans le cadre de cette affaire En effet, plusieurs réseaux spécialisés dans la vente du cuivre au niveau des frontières ont été neutralisés par les unités de la gendarmerie. Les voleurs de câbles, convoités pour le cuivre qu’ils contiennent et qu’ils revendent par la suite à la pesée à des ferrailleurs, n’ont épargné ni communes limitrophes ni centre urbain.

Ces actes de vandalisme, même s’ils ont diminué selon le bilan d’activité, ne cessent d’occasionner de lourdes pertes à la Sonelgaz et à Algérie Telecom. Les câbles sont souvent délogés de leurs canalisations malgré le bétonnage des chambres. Le cuivre est vendu aux frontières à raison de 400 DA le kg alors qu’au royaume marocain il est cédé à 600 DA le kg. Les acheteurs l’utilisent souvent dans l’artisanat. Ce trafic auquel s’adonnent de nombreux contrebandiers continue à porter préjudice à l’économie nationale.