Selon le Dg de l’Andi, La Turquie a investi 2,9 milliards de dollars en Algérie

Selon le Dg de l’Andi, La Turquie a investi 2,9 milliards de dollars en Algérie

andi_853094_679x417.JPGLes investissements turcs ont dépassé la barre de 2,9 milliards de dollars, dont 2 milliards dans le secteur industriel, ce qui place la Turquie en deuxième position en matière d’investissements directs étrangers dans notre pays, nous a confié le directeur général de l’agence nationale du développement de l’investissement (ANDI), Abdelkrim Mansouri.

En marge du forum d’affaire algéro-turc tenu à l’occasion de la visite du président Recep Tayyip Erdogan en Algérie, Abdelkrim Mansouri a souligné que les relations économiques entre les des deux pays sont en très bonne santé. « L’investissement turc en Algérie a connu ces dernières années une avancée très remarquable », a-t-il ajouté avant de préciser que ces investissements ont permis la création de 23 000 nouveaux postes d’emploi.

Il a cité, à titre d’exemple, l’aciérie de la société turque de droit algérien Tosyali Iron and Steel qui est considérée comme la plus grande usine sidérurgique privée en Algérie. L’usine, achevée après 19 mois de travaux pour un investissement de 750 millions de dollars, devait employer, dans la phase de démarrage, 1.000 personnes dont 550 Algériens. Sa capacité de production annuelle est de 1.250.000 tonnes de produits sidérurgiques.

Mohamed Laid Benamor, président de la CACI, a appelé, pour sa part, que les hommes d’affaires turcs à investir davantage notamment dans le secteur de l’industrie. « Il est temps de profiter des avantages qui accordent l’Algérie dans ce domaine et saisir les opportunités d’investissement et de partenariat », d’autant plus le développement du secteur industriel, indique-t-il, constitue une priorité majeure dans le cadre du programme quinquennal 2015 2019.

Ömer Cihad Vardan, président du conseil d’administration de l’organisation patronale turque DEIK, a indiqué que la présence 250 hommes d’affaires turcs en Algérie reflète la volonté de notre pays de renforcer nos investissements en Algérie, notamment dans le BTPH, l’agroalimentaire et les hydrocarbures. Il dira par ailleurs qu’ « un accord de libre-échange ainsi que la levée de certaines contraintes bancaires et en relation avec le visa pourra donner un nouvel élan pour nos relations économiques ».

Nassima Benarab