selon le bilan du ministère du commerce, plus de 65 000 infractions enregistrées en deux mois

selon le bilan du ministère du commerce, plus de 65 000 infractions enregistrées en deux mois

ministere-du-commerce_847240_679x417.jpgPlus de 65 000 infractions ont été recensées durant les mois de juin et août, de l’année en cours, par les services de contrôle du ministère du Commerce. Les ventes sans facturation ont dépassé les 1300 milliards de centimes et les produits saisis, représentent un montant de 187 millions DA, selon un bilan du ministère de Commerce. Comme chaque année durant la saison estivale, les services de contrôle de la qualité et des prix sont à pied d’œuvre pour contrôler les diverses structures de commerce. Ainsi, prés de 302 759 interventions ont été effectuées durant les deux mois d’été. Cette opération a permis à ces services d’enregistrer 65 970 infractions, d’établir 62 297 procès-verbaux et de proposer 4 415 locaux à la fermeture administrative, lit-on dans le même communiqué.

L’exercice de contrôle a ciblé les commerces spécialisés dans la vente de produits alimentaires sensibles, notamment, les boucheries, les supérettes, les restaurants et les fast-food, et ce, pour éviter aux citoyens tous risques d’intoxication alimentaires, surtout en cette saison estivale où la chaleur peut atteindre son plus haut niveau.

Il y a lieu de noter que le ministère du Commerce avait enregistré 1 680 cas d’intoxications alimentaires durant le premier semestre de l’année en cours. Plus de 50% des cas était causée par des conditions commerciales dans lesquelles les produits avaient été vendus (produits périmés, manque d’hygiène, etc.).

Le département de Amara Benyounès rappelle, à travers des spots publicitaires, des messages envoyés via téléphones portables et autres moyens de communication, les commerçants et les consommateurs que la mise à la consommation des denrées alimentaires est soumise à des règles d’hygiène et de salubrité, conformément aux dispositions de la loi.

«Les denrées alimentaires ne doivent, en aucun cas, entrer en contact direct avec le sol, ni être manipulées dans des conditions qui risquent de les contaminer, telle que la vente sur la voie publique des produits sensibles : viande, lait, poisson, etc.», lit-on dans le communiqué. «Les produits prêts à la vente doivent être stockés ou exposés dans des conditions appropriées pour éviter leur altération ou leur contamination», ajoute la même source.

Un appel qui n’aura, probablement, pas d’écho, car beaucoup de consommateurs restent insoucieux des conditions de mise en vente des produits, préférant acheter à moindre coût au lieu de la qualité et la conformité, outre le manque et, par endroits, l’absence de contrôle des pratiques commerciales.

Le ministère rappelle, dans ce sens, aux commerçants et consommateurs, «l’importance d’assurer une protection efficace des denrées alimentaires contre le soleil, les poussières, les intempéries et les insectes lors de la commercialisation de ces produits (transport et exposition)», faisant, à cet effet, appel «au respect de la chaîne de froid (bonnes pratiques de conservation) et de bonnes conditions d’aménagement des locaux destinés aux denrées alimentaires (production, stockage et vente) en assurant l’aménagement, l’équipement et l’installation appropriés ainsi qu’à la propreté des lieux».

A noter que les services dudit ministère ont renforcé leur contrôle, notamment, en ce mois d’août, qui s’est caractérisé par une hausse du mercure et des vagues de chaleur extrêmes, a souligné la même source.

Feriel A.