Santé publique, Débrayage des praticiens à Béjaïa

Santé publique, Débrayage des praticiens à Béjaïa

greve_853939_679x417.JPGLes praticiens de la Santé publique exerçant à Bejaia ont débrayé, aujourd’hui, avant de tenir un sit-in d’une heure devant le siège de la direction de Santé de la wilaya, à quelques mètres du CHU Khelil Amrane. Le mouvement, en question, est initié à l’échelle nationale par le Syndicat des praticiens de la santé publique(SNPSP).

Signalons que le SNPSP revendique l’amendement du statut particulier et l’alignement systématique des praticiens ayant une expérience de 5 années au grade supérieur. Le syndicat est revenu à la charge après, selon eux, la non-prise en charge des revendications socioprofessionnelles par le ministère de la Santé, d’autant qu’elles ont été maintes fois exprimées et posées sur la place publique. Le SNPSP n’est au demeurant pas à son premier mouvement de grève ; grèves qui sont systématiquement suivies de rassemblements et ce, à l’échelle nationale, insistera-t-on.

Le président de la section de Béjaïa, également membre du Conseil national, le Dr Ait-Meddour Mehdi, a indiqué que le mouvement a été largement suivi par les médecins. La preuve, poursuivra-t-il, «la forte mobilisation des médecins à ce rassemblement est une adhésion qui ne prête à aucune confusion.» Il a affirmé en outre sans pour autant indiquer le taux de suivi à l’échelle de la wilaya que dans tous les établissements de santé où leur syndicat est présent, le mot d’ordre de grève a été massivement suivi par les médecins, affiliés.

Toutefois, précisera-t-il, les médecins, affiliés à leur syndicat, qui travaillent au niveau des urgences, ont été dispensés. « Le citoyen ne doit pas être pénalisé d’autant que la tutelle ne manquera pas de sauter sur l’occasion pour discréditer notre mouvement », dira un médecin gréviste mais qui a dû assurer son service.

On annonce d’ores et déjà une grève de deux pour les 5 et 6 mai prochain, si aucune suite n’est réservée à cette énième action. Et durant la deuxième journée, un rassemblement est prévu devant le siège du ministère de la Santé.

Salim Aït-Sadi