Réserves d’or : L’Algérie au 25ème rang mondial avec 173,6 tonnes

Réserves d’or : L’Algérie au 25ème rang mondial avec 173,6 tonnes

caisses-or-orpaillage-lingots-koulouba.jpgLes réserves d’or de l’Algérie sont restées stables au deuxième semestre 2014 en s’établissant à 173,6 tonnes, soit le même niveau de réserves que le premier semestre de l’année dernière, selon le dernier rapport du Conseil mondial de l’Or (CMO). Avec 173,6 tonnes d’or, l’Algérie occupait à fin décembre 2014 la 25e place dans le classement mondial des réserves officielles d’or détenues par les États, perdant une place par rapport au classement du premier semestre 2014.

Toujours selon le même rapport, les avoirs en or de l’Algérie ont représenté à fin décembre de l’année dernière 3,5% des réserves officielles globales du pays à l’étranger. L’Algérie s’est taillé une bonne place dans ce classement qui compte 100 pays. A la tête de ce classement, figurent les États-Unis avec 8.133,5 tonnes suivis de l’Allemagne (3.384,2 tonnes) et du FMI (2.814 tonnes) en tant que grand détenteur de réserves d’or dans le monde.

Le CMO publie chaque semestre un classement mondial sur les réserves officielles d’or détenues par les États en puisant ses données du Fonds Monétaire Internationale (FMI). Mais seuls les pays qui communiquent leurs avoirs en or au FMI durant les six derniers mois précédant la publication du rapport figurent dans ce classement. Les réserves d’or de l’Algérie sont restées stables depuis plusieurs années. La Banque d’Algérie privilégie en effet l’accumulation des réserves de change (devises) sur celle des avoirs en or pour renforcer la position extérieure du pays.

L’or, considéré comme une valeur refuge par les investisseurs, risque des fluctuations de prix sur les marchés internationaux qui pourraient corrélativement engendrer une volatilité des avoirs extérieurs du pays, avait déjà expliqué Mohamed Laksaci gouverneur de la Banque d’Algérie à ce propos. Actuellement, seules les réserves de change (devises) sont considérées par la Banque d’Algérie comme un critère d’appréciation de la résilience de l’économie face aux chocs extérieurs. « Si nous intégrons l’or dans l’appréciation de la résilience de l’économie nous pouvons avoir une volatilité des avoirs extérieurs corrélativement à la volatilité des prix de l’or.

En réalité, nous n’avons pas besoin d’ajouter l’or dans nos réserves officielles pour dire que la position extérieure est appréciable », avait-il déclaré fin août 2012 en marge de la réunion des banques centrales africaines.