AIN TEMOUCHENT – Le renforcement de la vulgarisation agricole doit s’effectuer par l’appui conseil aux agriculteurs qui favorise le transfert des connaissances agronomiques et leur application sur le terrain, a souligné, mercredi à Ain Temouchent, le directeur général de l’Institut national de vulgarisation agricole.
En marge d’une rencontre de deux jours sur les systèmes de connaissances agronomiques et la professionnalisation de l’agriculture, M. Bendif Kamel a indiqué que son établissement accorde une importance au transfert de ces connaissances aux travailleurs de la terre, signalant que cette démarche constitue le cheval de bataille du ministère de l’Agriculture.
L’organisation de cette rencontre nationale de formation des conseillers, vulgarisateurs et facilitateurs des forêts a été décidée au centre universitaire d’Ain Temouchent, en application du plan de modernisation du secteur, a-t-il ajouté.
S’insérant dans le cadre du Programme de renforcement des capacités humaines et d’assistance technique (PRCAHT), initié en 2010 dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique de renouveau agricole et rural, cette action supervisée par la sous-direction de la vulgarisation agricole du ministère de tutelle, permettra aux participants, à travers des communications et des ateliers, de mener leurs missions dans les meilleures conditions possibles, a-t-on souligné.
Les participants sont appelés à apporter leurs suggestions sur la meilleure façon de transférer les connaissances aux agriculteurs, notamment celles liées à la mécanisation de leurs activités et au recours à l’irrigation d’appoint pour doubler les rendements et atteindre le million d’hectares prévu par les pouvoirs publics lors du plan quinquennal (2015-2019), a-t-on encore indiqué.
Pour sa part, le sous-directeur de la vulgarisation au ministère, Khiati Mohamed a indiqué que la vision administrée de la vulgarisation doit être remplacée par la modernisation de l’appareil de vulgarisation agricole pour atteindre progressivement l’ensemble des travailleurs de la terre dont le nombre est estimé à un million.
Cette nouvelle vision « participative » est à même de mieux répondre aux besoins des agriculteurs, outre l’appel des jeunes à s’investir, au vu des moyens technologiques utilisés, a-t-il ajouté.
Plusieurs communications sont programmées au titre de cette rencontre qui abordera, entre autres, la communication pour le développement, la vulgarisation et les expériences de terrain.
