Renault-Algérie lance le montage de la première voiture-atelier: Premier camion Mercedes-Benz sortira de l’usine deRouiba courant avril

Renault-Algérie lance le montage de la première voiture-atelier: Premier camion Mercedes-Benz sortira de l’usine deRouiba courant avril

 

snv.jpgLe premier camion Mercedes-Benz construit en Algérie sortira de l’usine de Rouiba (est d’Alger) courant avril, a annoncé le P-dg de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi).

Le premier camion Mercedes-Benz construit en Algérie sortira de l’usine de Rouiba (est d’Alger) courant avril, a annoncé le P-dg de la Société nationale des véhicules industriels (Snvi), Hamoud Tazerouti. Dans un entretien à l’APS, M. Tazerouti a indiqué que la Société de production des camions et de bus Mercedes-Benz en partenariat avec la Snvi, s’apprêtait à mettre sur le marché le premier camion produit dans ses ateliers au «courant de ce mois d’avril».On apprendra aussi que le projet de l’usine Renault implanté à Oran avance bien et sera livré à l’échéance prévue. Le 20 novembre 2014, verra la sortie de la première voiture, la Symbol, montée localement en Algérie comme promis par le partenaire français.M. Hamoud Tazerouti, a affirmé que «le montage de cette première voiture, destinée à la formation du personnel, a déjà commencé dans l’usine de Renault production Algérie (RPA)», implantée à Oued Tlélat (Oran).

Selon le P-dg, «les kits des véhicules sont déjà arrivés sur le site de production et le montage des voitures-ateliers a déjà commencé». Cette opération s’inscrit dans le cadre de la formation avant de lancer l’opération de montage des voitures destinées à la commercialisation sur le marché algérien.

Le premier responsable de la Société nationale de véhicules industriels, qui est aussi partenaire de ce premier projet automobile en Algérie, aux côtés du constructeur français Renault et du Fonds national d’investissement (FNI), a rappelé que l’usine de RPA, créée par le biais d’une joint-venture, produira à son démarrage 25 000 véhicules/an, puis 75 000 unités avant d’arriver à 150 000 véhicules/an, dix ans après le début de la production.

M. Tazerouti a aussi rappelé qu’une dizaine de sous-traitants nationaux ont été présélectionnés et sont à un stade avancé d’audit. «Cette opération de sélection et d’audit avait commencé par les fichiers de la Snvi, de la SGP Equipag et ceux des Bourses régionales de sous-traitance, et elle se poursuit toujours», a-t-il souligné.

Au volet de la prise en charge du personnel qui sera employé dans cette usine, le P-dg de la Snvi a expliqué que «le premier contingent avait achevé sa formation et que deux autres suivent actuellement un autre cycle de formation».

Pour rappel, la zone d’activités de Oued Tlélat a été choisie pour l’implantation de l’usine en raison notamment de la disponibilité de la main-d’œuvre qualifiée, sa proximité du port d’Oran, son infrastructure industrielle et logistique ainsi que pour son réseau autoroutier, de chemin de fer et de TIC.

Par ailleurs, le P-dg de la Snvi a déclaré que l’entreprise dont il a la charge créera prochainement, avec d’autres partenaires, une nouvelle société mixte de distribution en Algérie des produits Mercedes-Benz fabriqués localement. Les négociations se poursuivent entre les deux partenaires pour la finalisation de ce projet.

Avec ce contrat, la Snvi deviendra le distributeur exclusif des produits de la marque allemande, fabriqués dans ses deux usines, Rouiba (Alger) et Tiaret.

Pour information, les partenaires dans cette joint-venture seront la Snvi, la Direction des fabrications militaires relevant du ministère de la Défense nationale (DFM/MDN), Immo Constantine (filiale de la SGP Equipag) et l’émirati Aabar, selon M. Tazerouti, qui précise que «la Snvi sera l’actionnaire majoritaire pour la partie algérienne».

Concernant les véhicules de la même marque importés, le premier responsable de la Snvi a indiqué que la nouvelle structure commerciale prendra en charge l’importation et la distribution, en exclusivité, «si un besoin est exprimé» en la matière. La création de cette nouvelle société «va permettre aux sociétés de production de se concentrer sur leur activité (de production)», a-t-il dit, assurant que la distribution et le service après-vente de cette société seront «conformes aux normes de Daimler/Mercedes-Benz».

Par ailleurs, M. Tazerouti a évoqué l’éventualité d’intégrer la division commerciale de la Snvi dans la nouvelle société mixte.

Trois sociétés à capitaux mixtes ont été créées dans le cadre de la mise en oeuvre des protocoles d’accords algéro-émirati-allemands pour le développement de l’industrie mécanique nationale. Il s’agit de la Société algérienne de production de poids lourds de marque Mercedes-Benz/SPA Rouiba, de la Société algérienne pour la fabrication de véhicules de marque Mercedes-Benz/SPA/Tiaret et d’une autre Société algérienne de fabrication de moteurs de marque allemande (Mercedes-Benz, Deutz et MTU) SPA/Oued Hamimine (Constantine).

B. A./APS

La SNVI réalisera une nouvelle fonderie de 18 000 tonnes

Une nouvelle fonderie, d’une capacité de production annuelle de 18 000 tonnes, sera réalisée par la Société nationale des véhicules industriels (Snvi) d’ici à trois ans. C’est du moins ce qu’a indiqué, à l’APS, son P-dg, M. Hamoud Tazerouti. Implantée dans la zone industrielle de Rouiba (Alger), cette nouvelle fonderie doit fournir tous les bruts de fonderie et de forage (cadre châssis, réservoir à air et à carburant, équipement industriel tracté) à la société de production de camions et de bus Mercedes-Benz de Rouiba, filiale de la Snvi.

Pour rappel, l’Algérie, le fonds d’investissement émirati Aabar et l’allemand Daimler avaient signé en mars 2011 un accord de partenariat pour la création d’une société commune de fabrication de véhicules industriels. L’accord a été signé pour la partie algérienne par les ministères de la Défense nationale, de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement.

La société, implantée sur le site de la Snvi à Rouiba, devra produire 8 500 véhicules industriels par an de marque Mercedes-Benz, et atteindra une capacité de production de 16 500 véhicules/an sur cinq ans, destinés au marché national. Le projet devra créer environ 3 500 emplois au titre de la relance des activités d’intégration et du développement de la sous-traitance.

Ce partenariat industriel sera accompagné, par ailleurs, d’une action soutenue d’intégration locale, notamment à travers la production des moteurs nécessaires à ces véhicules par le complexe de Oued Hamimine (Constantine), ainsi que la relance du réseau national de sous-traitance. Il porte également sur le lancement d’importants programmes de formation professionnelle spécialisée à différents niveaux sur le site de la Snvi.

La nouvelle fonderie fournira également les bruts de fonderie à cette usine de production des moteurs Mercedes-Benz à Constantine et dont la Snvi n’est pas actionnaire, a ajouté M. Tazerouti.