Remaniement, la constitution, l’état civil….Saâdani répond à Reuters

Remaniement, la constitution, l’état civil….Saâdani répond à Reuters

saidani_676165828.jpgLe secrétaire général du FLN «souhaite voir le prochain Premier ministère revenir au FLN».

Les facultés mentales et cognitives du président Abdelaziz Bouteflika sont intactes et il continuera à diriger l’Algérie, a déclaré hier Amar Saâdani dans son entretien à l’agence de presse Reuters.

«Je comprends que certains partis d’opposition sont impatients, je comprends aussi qu’ils sont dans la hâte, mais le peuple algérien a voté pour Bouteflika en 2014 en ayant connaissance que ses compétences motrices ont été réduites», dira Saâdani en réponse aux questions écrites des journalistes de cette agence. Les capacités motrices du président sont réduites à cause de l’accident neurologique, mais il mène le pays avec ses facultés mentales et des capacités cognitives et celles-là sont intactes,» a insisté Amar Saâdani.

De nombreux analystes n’écartaient pas l’idée d’un remaniement gouvernemental pour bientôt où il serait question de nommer un nouveau Premier ministre et la désignation de nouveaux titulaires de portefeuilles-clés ou de souveraineté? En réponse à cette interrogation, le secrétaire général du FLN dira qu’«il souhaite voir le prochain Premier ministre revenir au FLN».

Pour le patron de l’ex-parti unique une nouvelle Constitution serait rédigée en 2015. Cependant, «aucune disposition interdisant officiellement aux services de renseignements(DRS) de s’immiscer dans la sphère politique ne sera rajoutée transcrite dans le texte de la loi fondamentale amendée», a-t-il affirmé. Depuis l’indépendance, des décisions politiques et l’exercice du pouvoir ont été façonnés et dominés par les militaires qui jouaient souvent leur rôle en coulisses.

Dans ce contexte, l’ancien président de l’APN a réitéré que «la construction d’un état civil figurait comme but principal dans le programme du président Bouteflika».

Par ailleurs, Il est relevé que «les dépenses sans compter adoptées par le gouvernement pour l’achat de la paix sociale, le souvenir encore vivace de l’expérience tragique de la décennie noire ainsi que la place géostratégique de l’Algérie et sa position de fournisseur important de gaz pour l’Europe», sont des facteurs ayant permis d’ éviter la propagation de la vague du printemps arabe en Algérie, selon Reuters.

Néanmoins, note-t-on «les grèves et des émeutes pour revendiquer des augmentations des salaires, des logements et des meilleures conditions de vie, continuent à être signalées au quotidien».