Raffarin à Alger le 1er février Renault, Lafarge et Total au menu

Raffarin à Alger le 1er février Renault, Lafarge et Total au menu

c9tukx.jpgCette nouvelle visite de l’envoyé spécial du Président Nicolas Sarkozy, Jean-Pierre Raffarin, est destinée à faire avancer le partenariat entre les deux pays (notamment sur trois grands dossiers), selon l’AFP qui cite des sources diplomatiques.

La nouvelle mission de Jean-Pierre Raffarin fait suite à un échange de courrier entre les Premiers ministres français François Fillon et algérien Ahmed Ouyahia, selon l’entourage de Raffarin, cité par l’AFP.

La visite de Raffarin à Alger le 1er février, intervient après une série de rencontres entre les deux parties (algérienne et française) dont la dernière remonte au mois de mai dernier, lors d’un séjour de l’ancien Premier ministre français à Alger au cours d’un forum réussi de quelque 600 chefs d’entreprises français et algériens. Les deux parties ont affiché une volonté de mettre en place des projets structurels, notamment sur les trois gros dossiers, à savoir Renault (voitures particulières), Lafarge (cimenterie) et Total (construction d’un vapocraqueur d’éthane).

«Ces gros dossiers considérés comme stratégiques dans le partenariat algéro-français n’ont toujours pas été conclus et avancent lentement», a rapporté l’agence AFP, citant l’entourage de Raffarin. Concernant le premier dossier, Renault restait avant l’été en négociation sur les aspects commerciaux pour produire 150 000 voitures en Algérie. Pour ce qui est du projet de la cimenterie, Lafarge a élargi le champ de son partenariat avec le groupe GICA, notamment dans le béton prêt à l’emploi.

Enfin Total Pétrochimie s’était mis d’accord avec le groupe Sonatrach notamment pour un projet de vapocraqueur d’éthane à Arzew. Le ministre de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, M. Benmeradi a indiqué que sa dernière visite à Paris (les 21 et 22 avril dernier), a permis de réexaminer «des dossiers particuliers mais aussi les perspectives de la coopération algéro-française en général».

Concernant le dossier de Renault, le ministre a affirmé, dans une récente intervention sur les ondes de la radio nationale, que les négociations ont très largement avancé. «Nous sommes sur le point d’arriver à un accord. Aujourd’hui, nous avons une vision de ce que sera ce partenariat», avait-il dit. De son côté, M. Raffarin avait, dans un entretien au journal Le Figaro au mois d’avril dernier, affirmé que Paris et Alger ont largement avancé sur le dossier de l’usine Renault. «On a beaucoup progressé sur l’usine Renault. La partie industrielle du projet est consensuelle, des rapprochements restent à intervenir pour achever la partie commerciale, en particulier dans les domaines de la distribution et de la politique algérienne de soutien à l’industrie automobile», avait-il expliqué.

Synthèse B. M.