Qui veut faire charrier la rue vers l’anarchie ?

Qui veut faire charrier la rue vers l’anarchie ?

emeute1.jpgLes observateurs de la scène politique incombent la responsabilité des dérapages de l’élection présidentielle à la violence aux candidats à cette joute électorale. Une première dans les annales de la scène politique nationale.

Les analystes ainsi que des représentants des organisations ont affirmé que le contenu du discours politique, qui a été adoptée par les différents candidats à l’élection présidentielle, a eu un rôle direct à provoquer l’opinion publique et mettre la rue en effervescence dans certaines régions, à l’instar de ce qui s’est passé récemment à Béjaïa. M. Abdel-Ali Razaki estime que la violence qui a accueilli Abdelmalek Sellal, représentant du candidat indépendant Abdelaziz Bouteflika à Béjaïa, est le résultat de la violence verbale qui a accompagné la campagne électorale depuis son lancement. En plus du rôle négatif joué par certains médias.

Le président du Comité consultatif pour la défense des droits de l’homme, Mustapha Farouk Ksentini, a critiqué la durée de la campagne électorale, estimant que trois semaines, c’est un peu exagéré, en faisant valoir que, pendant la dernière semaine, tous les partis vivent sur ses nerfs, décrivant les événements qu’a connus Béjaïa d’inacceptables. Le président de la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, Hocine Zahouane, quant à lui, considère dans une déclaration pour le quotidien Echorouk, que le conflit existe déjà au sein de la société, en raison de l’incapacité du régime à résoudre pacifiquement les problèmes de la société et en urgence.

Notre interlocuteur estime qu’aucun des candidats ne peut offrir quelque chose pour surmonter cette situation, affirmant que ces derniers font également partie de la crise, les appelant à éviter la violence, quels que soient les résultats des élections.