Qui veut embraser le Sud ?

Qui veut embraser le Sud ?

2012-ghardaia_manifest_767331284.jpgTous les moyens semblent être bons pour créer et provoquer des mouvements de protestation au Sud du pays dans le but de déstabiliser l’Algérie. Le nombre de mouvements de protestation enregistrés dans le Sud ces dernièrs mois demeure incalculable.

De Ouargla à Ghardaïa en passant par Laghouat, Bordj Badji Mokhtar, Béchar, Touggourt et In Salah, les mouvements de protestation avaient tous des mobiles différents. Ces manifestations ont été provoquées par de simples rixes entre jeunes gens, le chômage ou la distribution de logements.

Toutefois, les manifestations de In Salah et de Tamanrasset demeurent uniques en leur genre en Algérie. Il s’agit d’une première quand on sait que les manifestations et les protestations des Algériens ont été jusque-là d’ordre social.

C’est une première que des Algériens organisent des mouvements de protestation pour la préservation de l’environnement, à savoir l’interdiction de l’exploitation du gaz de schiste à In Salah et Tamanrasset.

Il est légitime que les habitants de ces régions se préoccupent de la protection de l’environnement qui n’est pas, faut-il le reconnaître, une priorité pour les Algériens dont les problèmes et les inquiétudes sont ailleurs.

A ce propos, il faut rappeler que l’exploitation du gaz de schiste a été approuvée par l’Assemblée populaire nationale en 2013 et il est étonnant que les mouvements de protestation soient organisés deux années plus tard. Les protestataires auraient pu agir et faire entendre leur voix en 2013 et empêcher ainsi l’approbation par l’APN du projet d’exploitation du gaz de schiste.

Le dernier Conseil des ministres, présidé par le chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, a également approuvé les projets d’exploitation du gaz de schiste.

En d’autres termes, c’est après études et expertises que cette décision a été prise d’autant plus que le ministre de l’Energie, Youcef Yousfi, avait rassuré que cette exploitation ne présentait pas de danger pour l’environnement.

Il est donc avéré que les tentatives d’allumer des brasiers au Sud visent à déstabiliser le pays. L’exploitation du gaz de schiste demeure un projet, alors qu’aujourd’hui, le Sud est réellement menacé du fait de la situation dans les pays voisin et de la prolifération des groupes terroristes et leurs connexions.

Les forces de l’Armée populaire nationale qui veillent au grain, déjouent quotidiennement des tentatives d’intrusion de terroristes sur le territoire national.

C’est la menace majeure qui pèse sur le Sud du pays, loin du gaz de schiste dont la préoccupation semble être préfabriquée de toutes pièces.