Quand les enfants usent et abusent de leur «force »!

Quand les enfants usent et abusent de leur «force »!

Les enfants  perdent, à coup sûr, leur naïveté et leur innocence. Le changement est radical, chez- les mômes qui, à peine sortis, de leur coquille,  grincent les dents, font des exhibitions de biceps, pour communiquer ou plutôt se faire entendre. Entre les copains,  les dérapages verbaux, sont légion et les discussions sur des banalités, prennent une mauvaise tournure. C’est devenu un phénomène  récurrent, de nos jours, de voir des   élèves, se transformaient, une fois avoir franchi, le seuil, de leur établissements, en petits «monstres» ou en machines destructrices, en bonne et due forme.

La violence gagne les  chérubins qui s’expriment désormais, autrement. Pour un oui ou un non, pour plaisanter, l’utilisation de la force, devient le mode privilégié pour dirent ce qu’ils pensent ou même ce qu’ils ne pensent pas. Dans les cours des établissements scolaires, comme dans les quartiers, des voix s’élèvent, des échanges de mots, tournent carrément, au vinaigre.  La violence, il n’y a pas de doute, s’installe, dans notre société, gagnant, de plus en plus, ceux qui étaient, autrefois, symbole d’innocence et de candeur.  Aujourd’hui, les choses, ont bel et bien, changé,  pour les  «petits» qui ont, peut être grandi vite.

Les médias, notre mode de vie, ainsi que la modernité, ont laissé leur empreinte sur les  bambins qui s’éloignent doucement, de leur monde, pour en découvrir un autre,  souvent,  incompatible avec nos valeurs sociales qui ont toujours prôné, le respect de l’autre et la civilité. On assiste de nos jours, perplexes chez-soi, dans les écoles et dans les rues, à des violences qui donnent froid au dos, banalisée par des parents, insoucieux et démissionnaires, d’une part, et des enseignants désarmés, par l’ampleur du phénomène. Les statistiques des services de sécurité, sur l’implication d’enfants dans des crimes, renvoient, à l’importance de revoir l’éducation des enfants, aujourd’hui, en train de battre de l’aile et  surtout menacée, par une pollution «sociale», de plus en plus manifeste.